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BRÈVE DE CAMPAGNE — Les limites à ne pas franchir sont clairement posées. Ce matin sur les réseaux sociaux, Éric Ciotti (LR) a tenu à assurer que "dans les Alpes-maritimes et à Nice (il) soutient naturellement les candidats investis par Les Républicains" avant de lancer : "Ceux qui prétendent parler en mon nom dans un sens différent commettent une escroquerie politique."
Une mise en garde claire en direction de Benoit Kandel, le candidat du CNIP et de Debout la France à Nice, qui se dit ce jeudi 5 mars dans Nice-Matin (abonnés) "ouvert à une fusion avec une autre liste au second tour".
"Tout est une question de rapport de force, on verra, pour le moment on n’en sait vraiment rien. On verra qui a quoi dans son sac" a‑t-il poursuivi.
Menant une campagne très à droite depuis plusieurs semaines, l'ancien premier adjoint de Christian Estrosi n'exclurait pas de rejoindre Philippe Vardon, le candidat du Rassemblement national, dans l'entre-deux-tours.
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Une option pas du tout du goût d'Éric Ciotti, dont M. Kandel se vante pourtant du soutien.
Sur Twitter, Anthony Borré, le bras-droit du maire sortant, a salué cette clarification vis-à-vis de "la droite extrême."
Merci @ECiotti pour ce rappel qui est un message clair à l’égard du candidat de droite extrême @KandelBenoit qui ce matin déclare qu’il est prêt à une alliance avec @P_Vardon. https://t.co/PtkawiTdhl
— Anthony Borré (@anthony_borre) March 5, 2020
Dans les derniers sondages, Benoit Kandel est crédité de 5 à 6% d'intentions de vote.
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