Le secrétaire général de la CGT condamne deux affaires émanant de membres du syndicat et estime qu'il faut "en faire plus" contre l'homophobie dans un entretien au magazine gay Têtu.
SOCIÉTÉ — Serait-ce la fin des dérapages plus que douteux de la CGT sur les homos ? Une affiche publiée par le syndicat CGT Info'Com sur les réseaux sociaux figurant Laurent Berger et le patron du Medef Geoffroy Roux de Bézieux en "Sado et Maso" avait été vigoureusement dénoncée le 10 mai par la CFDT, parlant de "message à caractère homophobe".
Six mois plus tôt, en décembre 2019, une vidéo, largement relayée dans les médias, montrait des grévistes de la CGT-RATP insultant avec des injures à caractère homophobes un chauffeur non gréviste pendant le mouvement contre la réforme des retraites.
"Même si le contexte est différent, la condamnation est la même", a souligné M. Martinez. "C'est inadmissible".
"Ultimatum"
Chez nos confrères de Têtu, il précise qu'un "courrier assez sec adressé aux dirigeants d'Info'Com part ce lundi pour repréciser les faits. C'est une sorte d'ultimatum. Car il y a eu d'autres affaires avec ce syndicat".
"Je vais vous faire une confidence. Je pensais que se syndiquer à la CGT était un vaccin contre beaucoup de conneries. Notamment l'homophobie. Je dois me rendre à l'évidence, j'avais tort", reconnaît-il.