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Après l'attaque au couteau survenue à Cannes, une enquête a été ouverte pour tentative d'assassinat. Les investigations se concentrent notamment sur les motivations de l'agresseur.
Pour certains, c'était clair. Peu après les faits qui se sont déroulés ce lundi 8 novembre vers 6 h 40 du matin, les réactions ont fusé sur les réseaux sociaux.
À peine arrivé sur les lieux, Éric Ciotti a qualifié la situation d'"attaque terroriste". Une hypothèse partagée par Laurent Martin de Frémont, délégué national du syndicat Unité SGP Police-FO 06.
Mais voilà, la piste terroriste n'est pas (encore ?) confirmée. Le parquet de Grasse, en charge de l'affaire, a ouvert une enquête pour "tentative d'assassinat sur fonctionnaires de police".
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"Inconnu des services"
En effet, l'assaillant, un Algérien de 37 ans arrivé en France une première fois en 2016, était "totalement inconnu des services de renseignement", comme nous vous le rapportions dans cet article.
Le 8 février 2020, Lakhdar B. était revenu sur le territoire. Il avait depuis démandé une carte de résident, refusée par la préfecture.
Lors de son interpellation, l'agresseur aurait justifié son acte comme étant "pour le prophète".
Cependant, la perquisition menée à son domicile "n'a mis en exergue aucun élément de radicalisation ou d'adhésion à une organisation djihadiste" rapporte le parquet. L'acte n'a pas été revendiqué par une quelconque organisation.
De plus, il n'était "inscrit dans aucun fichier de radicalisation" a déclaré Gérald Darmanin. Le ministre de l'Intérieur a évoqué "un monsieur qui travaillait (…) en règle sur le territoire national".
La gérante du logement a parlé d'un homme "respectueux" et "poli" chez nos confrères de BFM TV avant d'ajouter : "Il n'y a jamais eu de problème, ni d'impayés, rien. C'est une personne correcte, je ne comprends pas".
Le parquet anti-terroriste s'était déplacé sur les lieux de l'attaque en qualité d'observateur, mais n'a pas été saisi l'enquête.
Lundi soir, plusieurs connaissances de l'assaillant ont été interpellées et placées en garde à vue.
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Protégés par leur gilet pare-balles, les deux policiers visés par les coups de couteau n'ont pas été blessés. Ils ont pu quitter l'hôpital hier en fin de journée, profondément choqués.