Les représentants des petites et moyennes entreprises du Sud appellent le gouvernement à ne pas aggraver leur situation en alourdissant encore les taxes. Les projets d'augmentations diverses et variées se succèdent.
"Un jour, c’est l’augmentation du versement mobilité, le lendemain, celle des frais de notaires…" Alors que le gouvernement cherche partout de nouvelles ressources pour boucler ses budgets, la Confédération des petites et moyennes entreprises de Provence-Alpes-Côte d'Azur s'inquiète des mauvais signaux envoyés.
Alain Gargani, président de la CPME Sud et candidat à la présidence nationale de la l'organisation, tire la sonnette d'alarme : "Augmenter la fiscalité dans un contexte économique fragile serait une erreur majeure. Les TPE-PME, créatrices de richesse et d'emplois, subissent déjà une pression fiscale excessive qui freine leur croissance. Il est urgent d'agir pour simplifier, alléger et restaurer la confiance des entrepreneurs."
"Les TPE et PME sont les véritables créateurs de notre économie réelle. Les entrepreneurs ont seulement besoin qu’on les laisse faire ce qu'elles savent faire de mieux : créer du travail et de la richesse !"
"Toute charge supplémentaire ne ferait qu’étouffer leur capacité d’investissement et de création d’emplois !"
Ainsi, dans ce contexte, "la CPME Sud réclame l’abandon du projet gouvernemental d’augmentation du coût du travail et le maintien des allègements de charges actuels. S’entêter sans prendre en compte la dégradation économique serait incompréhensible".
"L’urgence est de restaurer la confiance des chefs d’entreprise en libérant l’économie, en simplifiant leur quotidien administratif et en réduisant le coût du travail".
Dans les Alpes-Maritimes, le président de la métropole niçoise Christian Estrosi (Horizons), pourtant chantre d'une "politique pro-business" réclame depuis des années la hausse du versement mobilité, doit les entreprises de plus de 10 salariés doivent s'acquitter, pour livrer plus rapidement les lignes 4 et 5 du tramway (vers Cagnes-sur-Mer et Drap).
J’ai écrit au Premier ministre pour demander l’abandon de l’augmentation du versement mobilité.
— Eric Ciotti (@eciotti) November 18, 2024
Cette nouvelle taxe pénaliserait gravement nos entreprises et nos emplois, déjà fragilisés par une fiscalité excessive.
Les Niçois et les Français n’en peuvent plus ! pic.twitter.com/lETmtKuYp4
Son grand rival, le député UDR Eric Ciotti, est vent debout : "cette nouvelle taxe (une hausse, plutôt, ndlr) pénaliserait gravement nos entreprises et nos emplois, déjà fragilisés par une fiscalité excessive. Les Niçois et les Français n’en peuvent plus !"