Une belle leçon de vie.
En général, les hommes concernés par l'infarctus ont autour de 70 ans. Le Niçois Franck Viano en a fait un premier en 2018. Puis un second il y a quelques jours, à… 55 ans. Dû à un désordre de son métabolisme, sa production de cholestérol notamment. Et à une vie d'excès ? Non, il ne boit pas tellement, ne fume pas bien davantage que la plupart des gens.
Un naturel trop agité ? Sans doute un peu. Fondateur du journal Nice-Premium, défenseur de la cuisine nissarde, initateur du Collectif des Artistes de Nice (CAN)… Une vie à cent à l'heure qu'il ne renie pas. "Même si je n'avais pas survécu, dans ma vie, j'aurais fait bien plus que beaucoup de ceux que je connais".
En cette rentrée 2023, c'est l'incident cardiaque dès la rentrée, donc. "J'avais de très mauvaises constantes, à l'hôpital, je ne savais pas si j'allais passer la journée" raconte-t-il à Nice-Presse le 20 septembre, depuis sa convalescence.
Qu'en retient-il ? "C'est une prise de conscience. Mes enfants m'ont dit : tu donnes plus de temps aux gens, qu'à nous et à toi-même. Eh bien ça, c'est terminé. Je vais me recentrer sur les miens, et sur moi".
"Ma vie vient de changer !" Sur Facebook, il publie un texte à l'attention de ses proches. "J'avais, notamment, besoin de dire 'pardon' à certaines personnes" nous explique Franck. "La colère a été souvent mauvaise conseillère. Je me suis quasi toujours énervé pour rien".
Un post qui se termine par : "Je voulais vous dire merci pour avoir accepté celui que j'étais, en espérant que celui qui viendra…" La suite reste à écrire.