Ciotti en tête du congrès Les Républicains, des élus estrosistes claquent la porte du parti

BRÈVE

Ce sera sans eux !

C'est le fait politique du jour : au premier tour ce jeudi 2 décembre, Éric Ciotti est arrivé en tête du vote (25,6%) des militants pour le Congrès LR, d'un cheveu devant Valérie Pécresse (25%).

LA SUITE APRÈS CETTE PUB

Il faudra attendre demain pour que le second indique qui portera les couleurs républi­caines pour l'élection prési­den­tielle de 2022. Mais alors que des larmes de joie ont été repérées au QG du député des Alpes-​Maritimes vers le Port de Nice, certains de ses anciens camarades ont décidé de quitter le navire.

C'est le cas du patron de la majorité de droite et du centre au conseil municipal niçois, Pierre-​Paul Léonelli, qui soutenait Michel Barnier : "Après 46 ans de militan­tisme, je quitte la mort dans l’âme (ce parti). J’appartiens plus que jamais à la droite de De Gaulle, de Malraux, de Chirac, de Sarkozy. Pas à celle de Zemmour."

Interrogé plusieurs fois à ce sujet, Éric Ciotti a plusieurs fois confirmé qu'il voterait sans hésitation pour ce dernier s'il était opposé à Emmanuel Macron l'année prochaine. Le polémiste d'extrême droite a d'ailleurs immédia­tement félicité sur les réseaux sociaux le député du 06.

Autre défection : celle d'Anthony Borré, le premier adjoint de Christian Estrosi. "C’est avec émotion que je quitte ce soir Les Républicains après avoir adhéré à l’UMP à l’âge de seize ans. Les résultats et les débats de premier tour démontrent que ma place n’est plus dans ce parti dans lequel j’ai milité. Je continue de croire à une droite réfor­ma­trice et populaire."

Le premier décembre, il avait assisté au meeting de l'ancien premier ministre Édouard Philippe (Horizons), près de Christian Estrosi, qui a lui-​même lâché LR depuis plusieurs mois déjà. Il fait aujourd'hui campagne pour la réélection d'Emmanuel Macron.

De son côté, la députée Marine Brenier, proche du maire de Nice, a appelé à voter pour Valérie Pécresse, "qui connaît les enjeux de notre pays".

"Sa droite n’a rien à voir avec celle qui veut diviser, fracturer, pointer du doigt. Sa droite est fondée sur les valeurs de respon­sa­bilité, d’autorité et de respect".