SANTÉ — Les bureaux du président sont déserts. Pour "préserver l'espace de travail du chef de l'État", plus aucune réunion n'y est organisée. Les services de l'Élysée sont aux aguets : une attention tout particulière est portée sur les objets qu'il touche, comme les stylos, les dossiers, les téléphones.
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Des "mesures barrières" ont été mises en place depuis plus d'une semaine : les bises, puis le serrage de main ont ainsi été interdits. Depuis, des salles de réunion sécurisées ont été instituées, avec nettoyage complet entre chaque séance de travail.
Toute la journée, "un espace est maintenu autour de lui", explique la présidence à l'AFP.
Vigilance sur l'entourage
Des mesures de protection renforcées s'appliquent évidemment aussi aux 800 employés du Château, en particulier aux plus proches conseillers d'Emmanuel Macron.
Dans l'immédiat, toutes les visites publiques sont suspendues, et les déjeuners ou dîners réduits au "strict nécessaire."
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Avant chaque entrée, tout visiteur doit prévenir s'il a été exposé à des cas ou s'il s'est rendu dans des zones sensibles.
Les principaux collaborateurs du chef de l'Etat sont soumis à des mesures de vigilance renforcées : ils doivent faire "plus attention" dans les transports, aller moins au cinéma ou au théâtre, etc.
Les membres du personnel "ayant été en contact avec un cas contact ou s'étant rendus dans un cluster" sont priés de rester chez eux, ce qui est le cas pour trois personnes du Palais, "mais il n'y a aucun cas à l'Elysée".
Évènements annulés
"Le chef de l'Etat n’entend pas vivre confiné, il veut continuer à se déplacer", a toutefois fait valoir son entourage.
Lundi 9 mars, la présidence n'a pas pu annuler des remises de décoration "mais le président a été attentif" à limiter les contacts. Ce sera la dernière séance de ce type pour l'instant. Le reste de son agenda a été considérablement aménagé.
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La cérémonie en hommage aux victimes du terrorisme prévue mercredi, en présence notamment du roi d'Espagne, a été maintenue mais le nombre d'invités limité à 900.
