Avec 656 de taux d'incidence, c'est-à-dire de nouveaux cas pour 100.000 habitants sur une semaine, notre département affiche désormais le pire niveau de contamination en France métropolitaine, derrière la Haute-Corse (807). Cette hausse des tests positifs ne se traduit pas par une saturation des hôpitaux.
Pour l'instant, la vague n'atteint pas l'hôpital. Depuis juin, le taux d'incidence maralpin est passé de 16 à plus de 600. Il est même proche de 2.500 pour les 20-29 ans. Au plus fort de la précédente vague, le département ne dépassait pas les 500. Pourtant, les services de réanimation et les lits Covid ne sont pas du tout saturés, plus de deux semaines après la flambée épidémique actuelle.
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Avec des indicateurs sanitaires aussi impressionnants, nous pourrions nous attendre à une situation cauchemardesque dans les hôpitaux. Ce n'est pas le cas. La tension y est estimée à 24% au 29 juillet. Elle atteint 20% au niveau national, quand le taux d'incidence moyen y est trois fois inférieur au nôtre.
La dynamique n'est pas très enthousiasmante, avec une hausse des admissions et des entrées en réanimation (21 personnes actuellement). Mais avec au total de 161 "patients covid" en cette fin juillet, la situation est encore sous contrôle.
Comment l'expliquer ?
L'infectiologue Éric Cua du CHU de Nice émettait l'hypothèse le 28 juillet à l'antenne de France Bleu Azur d'un "variant très contagieux, mais peut-être moins virulent".
Depuis les annonces du président de la République Emmanuel Macron le 12 juillet dernier, il faut également noter que les Azuréens se ruent vers le dépistage. L'entrée en vigueur du "pass sanitaire" pour de nombreuses activités estivales les rend, de toute façon, inévitables. 30% de tests supplémentaires sont effectués depuis dans le 06.
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Et évidemment, plus on teste, plus on trouve. Notamment chez les jeunes, qui peuvent être asymptomatique ou très superficiellement atteints par le virus.
Notre couverture vaccinale, très importante, est plus vaste encore que la moyenne nationale. Dans les Alpes-Maritimes, on a décidément dit « oui » à la vaccination. Selon les chiffres de Santé Publique France, 54,2% de la population a reçu les deux doses de vaccin ce qui représente 584.302 de personnes au 25 juillet.
La Métropole Nice Côte d'Azur poursuit ses initiatives pour inciter le plus grand nombre à venir recevoir ses doses de sérum anti-coronavirus. Après un bar du Vieux-Nice, c'est à l'Allianz Riviera qu'un centre vaccinal provisoire a été ouvert cette semaine.