À Mandelieu, le maire Sébastien Leroy assure que la majorité des interpellés dans sa ville sont étrangers. Un constat qui alimente les débats sur la sécurité dans les Alpes-Maritimes.
Près de 65 % des personnes arrêtées n’ont pas la nationalité française, d’après la Ville. Ce bilan, il le tire directement des images et des enquêtes menées grâce au vaste réseau de caméras installé à Mandelieu. Une réalité qui, selon lui, ne peut plus être ignorée.
Dans les rues, plus de 450 caméras scrutent chaque recoin. Résultat annoncé par l’élu, cité par nos confrères de Cannes-Actus le 24 septembre : un taux d’élucidation qui grimpe à 95 %. Pour Sébastien Leroy, impossible de lutter contre la délinquance sans ces outils devenus centraux pour les policiers et la justice.
Bientôt 500 caméras ?
Mais tout n’est pas si simple. Une cinquantaine d’objectifs déjà posés restent inutilisés, bloqués dans les méandres administratifs. Le maire peste contre ces lenteurs et promet de pousser jusqu’à 500 appareils d’ici la fin de l’année, coûte que coûte.
Pour illustrer ses propos, l’élu évoque des cas concrets. Un Tunisien en situation irrégulière arrêté pour exhibition sexuelle. Un Algérien interpellé après plusieurs vols dans des véhicules. Selon lui, ces épisodes confirment que la délinquance étrangère pèse lourd dans les chiffres locaux.
Il rappelle que la tendance n’est pas isolée. À Cannes, dès 2023, l’ancien préfet Hugues Moutouh avait noté que plus de la moitié des faits commis sur la voie publique impliquaient des étrangers. Mandelieu ne ferait donc que refléter une réalité régionale plus large.
Oui, c’est l’horreur. Il n’a pas que qu’ils sont étrangers, ils sont chômeurs. Ils ne vont pas dans les bureaux. Ces 500 caméras, c’est bien d’avoir cela dans la rue. Pas dans les bureaux, dans les bureaux, c’est notre discrétion qui compte. Pas vrai ?