Nice-Presse vous dévoile le dernier rapport en date émis par le Conseil local de sécurité et de prévention de la délinquance (CLSPD). On y découvre une photographie extrêmement précise des faits commis à Nice, quartier par quartier.
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À la toute fin de l'année, le CLSPD fera le point sur la délinquance constatée chez nous, à Nice, en 2024. La municipalité, le préfet, le procureur et une variété d'autres acteurs de la sécurité et de la prévention seront ainsi réunis à l'Hôtel de Ville.
En amont, nous avons épluché le dernier document de ce conseil local : on y découvre les cartes des délits commis, mais aussi le profil de leurs auteurs. Avec quelques surprises.
Plus d'étrangers et de mineurs délinquants
Le nombre global de faits constatés par les forces de l'ordre stagne dans la capitale maralpine, avec une très légère baisse entre 2022 et 2023, -0,1%.
Pour ce qui est de la délinquance générale, d'après ce qu'en dit le Directeur départemental de la sécurité publique, le taux d'élucidation des affaires "est d'environ 30%".
Sur dix mois, entame-t-il, la part des étrangers parmi les auteurs grimpe, de 39,6% jusqu'à 43,46%. Celle des individus qui n'ont pas encore dix-huit ans aussi : de 11% à 13,5%.
Les atteintes aux personnes, l'indicateur le plus scruté, augmentent légèrement, +2,12%, à cause notamment des violences intrafamiliales, qui en représentent près du quart (+4,27%, 170 faits chaque mois en total, rien qu'à Nice). Les enquêtes permettent ici un taux d'élucidation supérieur à 50 %. Le nombre de mis en cause a gagné, lui, 10% : les étrangers, note la DDSP, sont légèrement plus représentés sur la période, quatre fois sur dix (+1 point). 11% des fois, les auteurs n'étaient pas majeurs.
En 2023, les atteintes aux biens ont stagné, notamment parce que la Côte d'Azur n'a été que marginalement concernée par les émeutes urbaines. Cela étant, le nombre de personnes mises en cause a bondi, +28 %. La police nationale souligne que les personnes étrangères y sont sur-représentées (55,72 %). Dans près d'un quart des situations, l'auteur n'était pas majeur.
Les faits de voie publique n'évoluent qu'à la marge (+2%) tout comme d'ailleurs le taux d'élucidation (seulement 7%). Les forces de l'ordre expliquent qu'ils sont commis en majorité par des étrangers (52,6% en 2023, 42% en 2022). Pour un tiers, les agents ont eu affaire à des mineurs.
Parmi les items qui évoluent le plus, on trouve les vols de voitures (+19 %) et ceux commis dans les véhicules (26 %). C'est ici une préoccupation affichée de la DDSP, notamment parce que les touristes ont été particulièrement touchés. Un ancien "point noir" sur lequel il y a du mieux : les vols à la tire, -12%, mais les vols violents, eux, sont en hausse.
La drogue dans les quartiers historiques
Pour les seuls chiffres de la police municipale, la cartographie des délits est intéressante. On observe ainsi que les cas de violences - ayant donné lieu à 265 interpellations - ont très essentiellement concerné le Vieux-Nice et le haut de Jean-Médecin. Plus marginalement, Saint-Roch, et la Promenade des Anglais.
Les 1000 interpellations pour "infraction à la législation sur les stupéfiants" sont ventilées, découvre-t-on, dans à peu près toute la ville, avec plusieurs foyers évidents (la cité des Moulins, Jean-Médecin, l'Ariane, les Liserons) et les quartiers historiques, dont la vieille-ville, Riquier et pas mal Saint-Roch.
Enfin, les arrestations de personnes armées - essentiellement de couteaux. On évoque plusieurs mis en cause à l'Ariane, quelques uns aux Liserons, et le long de la Prom'. Les deux foyers principaux de délinquants "équipés": le Nord de Jean-Médecin, et le Vieux-Nice.
"La délinquance reste extrêmement limitée"
Au cours de ces échanges, le représentant du préfet s'est réjouit du contexte général niçois : "pour une agglomération qui est la cinquième de France, la délinquance reste extrêmement limitée. Elle s'est globalement stabilisée, et ce qui augmente, ce sont essentiellement les violences intra-familiales, entre automobilistes et de voisinage. Pas les crapuleuses. (…) La lutte contre le trafic de stupéfiants est une bataille sans fin qui touche Nice mais qui concerne toutes les grandes villes."
Par-dessus la tête de ce gouvernement incompétent,
Stop à ces actes délictueux
Il faut combattre les risques à la source,
L’éducation des parents ?
Une Réforme du système judiciaire.
Voilà les solutions
Ahura basta !