FRANCE — Le "nouveau monde" ne mise toujours pas sur l'apaisement. Le Premier ministre, Édouard Philippe, a considéré mardi que "ce qui compte vraiment pour choisir les représentants, ce sont les suffrages", et non "les manifestants", lors d'un meeting du candidat LREM à la mairie de Metz.
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Tacle au passage pour les chaînes d'info
Après de longues semaines de mouvements sociaux, consécutifs au débat sur le projet de réforme des retraites rejeté par une large majorité de Français, la sortie ne devrait pas passer inaperçue.
"Dans une démocratie, on ne compte pas les décibels, on ne compte pas les manifestants. On peut, mais ce qui compte vraiment pour choisir les représentants, ce sont les suffrages", a-t-il encore lâché.
"Notre responsabilité, c'est de bien rappeler à ceux qui vont voter les 15 et 22 mars que leur vote est l'élément essentiel du choix démocratique, beaucoup plus que les sondages, que les commentaires, que les éditoriaux, que les chaînes d'information en continu", a encore tonné le Premier ministre.
M. Philippe venait à Metz soutenir le candidat LREM dans le chef-lieu de la Moselle, Richard Lioger, donné perdant dans les sondages.