INÉGALITÉS — Une place consternante. La France semble bien se maintenir dans le classement général en matière d'égalité des genre. 15ème, elle perd trois places en un an, se plaçant derrière le Danemark et devant les Philippines…
Sauf que si on lit le rapport dans le détail, on découvre que cette place dans le top 20 cache certains indicateurs pas franchement réjouissants pour l'Hexagone : si notre pays s'en sort bien en matière d'éducation (dans le top 5), il reste très en retard dans le domaine de la “participation et des opportunités économiques” (65e), en particulier concernant les salaires, où on n'atteint… que la 127e place, sur 153 !
Au sommet du classement des pays où l’écart des revenus entre les femmes et les hommes est le plus réduit, on trouve l’Islande, qui a institué en 2018 une obligation de stricte d’égalité dans les rémunérations, suivie par le Burundi, l’Albanie, l’Algérie et les Philippines.
“Cette réalité présente deux défis majeurs pour les dirigeants qui ont l’intention de s’attaquer à l’avenir aux inégalités entre les sexes. Le premier défi, le plus évident, c’est qu’il faut faire davantage pour doter les femmes des compétences nécessaires aux emplois les plus en demande. Le second est peut-être plus complexe. En effet, selon nos données, même lorsque les femmes détiennent les compétences recherchées, elles ne sont pas toujours représentées de manière paritaire”, observe le WEF.
L'étude préconise trois“axes stratégiques” pour enfin atteindre l'égalité au travail : “veiller à ce que les femmes soient dotées en priorité – par la formation ou la requalification – de compétences techniques innovantes ; assurer un suivi en améliorant la diversification des recrutements ; et créer une culture de travail inclusive.”
Source : Rapport WEF