On sait combien elle rapporte aux caisses de la commune.
L'an prochain, certaines grandes communes vont voir la taxe sur les résidences secondaires s'envoler.
Une réforme liée aux logements vacants étend la carte des villes qui peuvent majorer cet impôt. De nombreux propriétaires vont donc être concernés au premier chef par cette évolution, au cours de l'automne 2024, conséquence directe de la loi de finances (article 73).
Sur la Côte d'Azur, on imagine Nice particulièrement concernée. Mais à quel point ?
Plus de 30.000 résidences secondaires
Nous avons posé la question directement à la collectivité, le 20 juin. Lors du conseil municipal du 2 février 2018, elle a choisi de fixer à 60% le pourcentage de la part communale de la cotisation de taxe d’habitation due au titre des logements meublés non affectés à l’habitation principale, rappelle-t-elle.
C’est une mesure "pertinente et réfléchie" qui a notamment pour objectif de "fluidifier les conditions d’accès au logement" en remettant un certain nombre de surfaces sur le marché et en régulant les locations de meublés touristiques. En effet, la capitale des Alpes-Maritimes possède plus de 30.826 résidences secondaires sur son territoire !
Une entrée d'argent qui permet"de poursuivre une politique d'investissement ambitieuse sans pénaliser les foyers niçois" puisque les résidences principales ne sont pas concernées (et que la part locale de la taxe foncière n'augmente pas en 2023).
En bref, le taux 2023 est gelé à son niveau 2019, "soit le taux maximum autorisé par le législateur à hauteur de 60%". En 2022, elle a rapporté 13 millions d’euros sur un montant total du produit de la taxe d’habitation pour les résidences secondaires de 24,7 millions…