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LU/VU/ENTENDU — Éric Ciotti, député Les Républicains des Alpes-Maritimes, est l’invité du «Figaro» ce lundi 11 mai à l’occasion du déconfinement. Amendement «d’auto-amnistie», état d’urgence, gestion de la crise sanitaire… Rivieractu vous a sélectionné l’essentiel à retenir.
Prolongation de l’état d’urgence sanitaire
«Personnellement, je n’ai pas voté la prorogation de l’état d’urgence» a souligné le président du conseil départemental des Alpes-Maritimes. «Donner les quasi-pleins pouvoirs jusqu’au 10 juillet à un gouvernement qui a démontré ses immenses limites m’a paru inconcevable.»
L’amendement sur la responsabilité des élus
«Je suis persuadé qu’un des principaux objectifs du gouvernement vise à installer une forme d’auto-amnistie» a‑t-il analysé.
«Un compromis a été trouvé mais comme tous les compromis, il n’est pas exempt d’ambiguïté et de risque. La rédaction du texte peut concerner des hauts fonctionnaires et des ministres.»
Ce week-end, le ministre de la Santé Olivier Véran a reconnu dans une interview qu’il était «de son devoir» de répondre aux plaintes qui ont été déposées contre lui.
Le déconfinement
«Je souhaite (que le déconfinement) réussisse, mais je suis inquiet face à l’amateurisme du gouvernement.»
«Je ne fais pas confiance à un gouvernement qui a tellement manqué d’anticipation, tellement hésité et tellement exprimé de contre-vérités.»
La possibilité d’un gouvernement transpartisan après la crise
«Les signes de conflit (…) sont véritablement stupéfiants en cette période. Le président de la République parle d’un gouvernement d’union nationale, mais il ferait mieux de faire l’union dans (le sien).»
Dans cette probable équipe gouvernementale, sont ainsi chuchotés avec insistance les noms de Valérie Pécresse (présidente du conseil régional d’Île-de-France, au Budget sous Sarkozy), de Hervé Morin (président du conseil régional de Normandie, ancien ministre de la Défense) et du président de notre conseil régional, le docteur Renaud Muselier, comme nous vous le rapportions le 28 avril dernier dans cet article.
«Je reconnais au Premier ministre (Édouard Philippe est issu des Républicains, NDLR) une forme de rigueur. En revanche, le chef de l’État s’est montré incapable de fixer un cap à la Nation.»
«Les grands hommes d’État se sont toujours révélés dans la crise. Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’Emmanuel Macron n’est pas dans cette catégorie. N’est pas de Gaulle ou Clemenceau qui veut.»
- L’intégralité de l’interview est à lire dans «Le Figaro» du jour (article abonnés)
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