L'ancien élu socialiste dénonce dans un communiqué les propos du maire de Nice sur les réfugiés afghans. "Nice a les moyens de prendre une part active à leur accueil" plaide-t-il.
"Non, non, c’est clair. Je ne veux pas que Nice accueille de réfugiés afghans. Elle a été victime du terrorisme ces dernières années." Christian Estrosi l'a martelé hier, il n'est pas question que notre cité reçoive des exilés politiques d'Afghanistan, pays tombé aux mains des Talibans, contrairement à Marseille, dont le maire adopte une position inverse.
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"Ce n'est pas une raison pour faire un amalgame scandaleux entres réfugiés afghans et terroristes comme vient de le faire Christian Estrosi" dénonce Patrick Allemand, ancien conseiller municipal et métropolitain PS.
Pour le président de Nice au Coeur, "la ville de Nice a les moyens de prendre une part active à leur accueil ainsi qu'à l'accueil de celles et ceux qui entameront les démarches en vue de l'obtention du statut de réfugié politique."
L'ex-premier opposant au maire de Nice le souligne, il est hors-de-question de "voir des Harkis afghans. L'ensemble de celles et ceux qui ont servi la France (doivent) être traités avec le respect et la dignité qu'ils et elles méritent."
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Dans l'opposition actuelle au conseil municipal, ni Philippe Vardon, chef de file des élus Rassemblement national, ni Jean-Marc Governatori chez les écolos, n'ont réagi.
