Tourné presque entièrement à Nice et sur la Côte d’Azur, le film « Brûle le sang » sortira dans les salles d’ici une semaine. La fin d’un long cheminement pour ce long-métrage de Akaki Popkhadze.
Le projet a débuté en 2019. Voilà donc plus de quatre ans qu’Akaki Popkhadze travaille sur « Brûle le sang », son premier film à gros budget. Si le tournage s’est conclu en 2023, il aura fallu se montrer patient pour sa sortie, puisque celle-ci doit avoir lieu le mercredi 22 janvier prochain.
En quoi ce long-métrage est-il particulier ? Avant-tout car les décors sont quasiment tous azuréens. Comme nous l’expliquions dans cet article paru en septembre 2023, les spectateurs locaux reconnaîtront sans aucun doute des paysages de leur quotidien lors de certaines scènes.
De la place Masséna à Beaulieu, en passant par la Promenade des Anglais

Parmi les évidences, nous retrouverons la place Masséna, la Promenade des Anglais, sans oublier l’église orthodoxe Saint-Nicolas et Sainte-Alexandra, sur la rue Longchamps.
L’équipe s’est également retranchée dans les studios de la Victorine. Au total, le tournage a duré 34 jours, s’étend aussi étendu du côté du cap d’Antibes, dans une luxueuse villa, à Saint-Laurent-du-Var, dans le quartier du Point-du-jour, ou encore à Beaulieu et à Saint-Jean-Cap-Ferrat.
En plus des paysages maralpins, de nombreuses têtes pensantes de l’œuvre et un acteur sont du Sud-Est. Le réalisateur déjà, Akaki Popkhadze, aux origines géorgiennes, est installé depuis 2004 dans la Baie des Anges.
Le producteur ensuite, Sébastien Aubert, qui nous vient de Mouans-Sartoux. Chez les comédiens, Florent Hill - qui joue Tristan - vient lui aussi du pays niçois. On l’a notamment déjà repéré dans « Le Brio » et « Le Mélange des genres ». Par ailleurs, il a co-écrit le film avec Popkhadze, les deux hommes s’étant rencontrés au détour d’un tatami.
Avec Nicolas Duvauchelle, Denis Lavant et Finnegan Oldfield

Au casting, il tient l’affiche avec Nicolas Duvauchelle (son grand frère, Gabriel), présent dans « Polisse » et « La Fille du puisatier », Denis Lavant (Jacques), vu dans « Mauvais sang » ou encore Finnegan Oldfield (Marco), apparu dans « Vermines » et « Le Poulain ». Citons enfin Sandor Funtek (Emir), Jean-Philippe Ricci (Tchavo) ou encore David Ayala.
Une belle brochette, puisqu’on découvre à l’écran pas moins de quatre acteurs ayant été nommés au moins une fois aux Césars, entre Nicolas Duvauchelle, Denis Lavant, Finnegan Oldfield et Sandor Funtek.

Un film montrant Nice sous toutes ses coutures, avec comme contexte, un mix entre mafia, familles et vengeance. Un thriller d’1h49 qui commence par l’assassinat d’un pilier de la communauté géorgienne, abattu par un homme en scooter. Tristan, son fils, se retrouve seul avec sa mère - interprétée par Ia Shugliashvili - alors qu’il aspire à devenir un prêtre orthodoxe.

Explorer la noirceur humaine et les relations familiales
Ce drame est le point de départ d’un scénario explorant la noirceur humaine, avec le retour d’un long exil du grand-frère, Gabriel. Ce dernier tente de se départir d’un passé sulfureux, avec le puissant désir de venger la mort de son père afin de racheter l’honneur de son clan.



