L’équipe de la nouvelle cheffe du gouvernement Elisabeth Borne se retrouve pour la première fois à l’Élysée ce lundi 23 mai, avec le conseil des ministres.
Une Niçoise succède à une Niçoise ! Après Frédérique Vidal, c’est au tour de Sylvie Retailleau, 57 ans, de prendre le portefeuille de l’Enseignement supérieur et de la Recherche. Elle représente, elle aussi, la société civile dans l’exécutif, n’ayant pas eu d’engagement politique notable jusqu’alors.
Une ministre de chez nous… ou presque
La nouvelle ministre est née le 24 février 1965 à Nice, mais elle n’a pas fait sa carrière dans les Alpes-Maritimes, contrairement à Frédérique Vidal qui avait notamment présidé l’université Nice-Sophia-Antipolis de 2012 à 2017.
Sylvie Retailleau, agrégée de physique appliquée en 1988, a obtenu son doctorat en sciences à l’Université Paris-Sud en 1992. Elle indique avoir choisi le métier d’enseignante-chercheuse « par passion et engagement », une profession synonyme de « liberté, créativité, diversité et ouverture vers les autres et le monde ».
Talent reconnu
Elle a dirigé l’Université Paris-Sud de mai 2016 à décembre 2018, avant de rejoindre l’Université Paris-Saclay le 2 mars 2020.
A Paris-Sud, elle a pu réunir quatre grandes écoles et sept organismes de recherche dans un ensemble à statut expérimental, classé en 2021 au 13e rang du classement de Shanghaï.
Elle est Chevalière de la Légion d’honneur depuis 2013 et Officière de l’ordre national du Mérite depuis 2018.
De grands défis
Elle va devoir s’atteler à la très risquée réforme des bourses sur critères sociaux, sur lequel le précédent gouvernement avait calé.
Sylvie Retailleau devra aussi trouver des solutions pour le financement de la recherche, elle-même dans une situation compliquée.