Newsletter gratuite
ENVIRONNEMENT — La capitale azuréenne "mauvaise élève". Le rapport de ces associations compile les politiques engagées contre la pollution atmosphérique sur 17 points, répartis en six "enjeux clé" : "sortie des véhicules polluants, réduction de la place de la voiture, aides financières à la transition des modes de déplacement, développement du vélo, développement des transports en commun, mesures spécifiques pour les enfants".
Dans le domaine, Nice accuserait un lourd retard sur ses voisines. Sauf face à Marseille, classée "pire ville de France".
Le rapport pointe le niveau "faible" de la ville sur un certain nombre de "points importants", notamment en comparaison à d’autres grandes agglomérations : "un projet de zones à faibles émissions encore flou, des initiatives encore timides pour réduire l’emprise de l’automobile dans l’espace urbain, le budget vélo/habitant/an très bas, etc".
"Le compte n’y est pas. Il n’y a que 75 km de pistes cyclables en 2019 alors que la Ville avait annoncé 125 km en 2013. Le tramway n’a diminué le trafic des véhicules que de 5% alors que nous devrions être à moins de 800 000 véhicules en 2025" peut-on encore lire dans le rapport.
"Championne de l'air vicié" en 2018
Un document qui n'a, sans surprise, pas beaucoup plu à Christian Estrosi.
"Sèchement", comme le relève Nice-Matin, le président de la Métropole a contesté un classement "réalisé par des organisations très engagées politiquement".
Le maire en a profité pour défendre les actions menées : "la mise en service de la ligne 2 et 3 du tram, la végétalisation du centre-ville avec des pistes cyclables et le réseau de transports totalement décarboné en 2025".
Avant de rappeler : "depuis des années je demande aussi à l’État d’interdire la circulation sur l’autoroute A8 des transports internationaux, principale source de pollution, qui ne desservent pas notre région avec également la mise en place d’une écotaxe à Menton-Vintimille".
Un récent rapport rendu par Atmosud soulignait l'effet du tram sur la baisse des gaz polluants et nocifs pour la santé dans le ciel azuréen. En 2018, L'Express qualifiait Nice de "championne de l'air vicié" : elle décrochait ainsi "le pompon des villes polluées avec 67 jours d'un air très médiocre".