« Ils font Nice » : chaque semaine, nos figures locales mises en vedette dans Nice-Presse
Niçoise d’origine, Gaëlle Simon capture les instants de vie dans notre cité, mais aussi ailleurs, à travers ses clichés. Photographe, vidéaste, graphiste, et depuis peu autrice, elle multiplie les projets.
Comment êtes-vous arrivée dans ce milieu ?
Gaëlle Simon : “Depuis que je suis toute petite, j’ai des appareils photos sur moi. J’ai toujours été fascinée par le temps qui passe et les souvenirs, je regardais souvent les albums de mes parents. De voir ces moments de bonheur à travers des photos, ça m’a toujours beaucoup plu. J’ai eu envie de capturer le temps. J’ai commencé avec des jetables, puis à huit ans, j’ai eu mon premier appareil.
Après avoir réalisé un bac art plastique, j’ai fait des études dans la communication mais tout en continuant la photographie. Lorsque je suis arrivée à la fac, mes premières collaborations se sont mises en place avec des marques de mode, des boutiques, des artistes… Et puis ensuite j’ai débuté avec mes premières expositions.”
Que proposez-vous ?
“Surtout des portraits et des instants de vie. Ça peut être pour des entreprises, des artistes, ou même des particuliers. J’ai travaillé avec le Palais de la Méditerranée, le Negresco, les galeries Lafayette Masséna, ou encore le Théâtre National de Nice pendant cinq ans…
Je suis également illustratrice, graphiste, vidéaste, et autrice. D’ailleurs, je réalise différents projets. Par exemple, récemment, j’ai créé un jeu de cartes avec des illustrations. Les gens en tirent une chaque matin et ils découvrent un message sur la vie pour aider à comprendre les émotions… Ça permet de mettre de la poésie dans son quotidien.”
Quels sont vos inspirations ?
“Je suis très influencée par le cinéma et la littérature et notamment par la lumière de Nice. Elle donne la sensation d’être sur un plateau, elle sublime tout le monde…
L’histoire artistique de cette ville m’inspire aussi, avec des peintres comme Matisse, ou encore avec des photographes tels que Jacques Henri Lartigue. Cette culture me porte vraiment.
Concernant les lieux, j’aime beaucoup Rauba Capeu. Il y a une sensation d’infini, face à la mer. J’adore me rendre aussi dans certains cafés à Nice, comme La Popote d’Ondine ou Gaglio. Les couleurs, les formes, l’ambiance… Il y a un côté années 1960 qui me donne l’impression d’être dans un film.”
Vos meilleurs souvenirs ici ?
“Je pense que ça reste à l’université, mes débuts dans le milieu. J’ai ce souvenir de ma toute première affiche, en 2012, pour le projet d’une amie… C’était une version imprimée en format A4 sur le mur d’un amphi. Pour moi, c’était incroyable.
Quatre-cinq ans après, j’ai réalisé le visuel pour la saison du Théâtre National de Nice. Elle était affichée sur l’établissement et mesurait 46 mètres ! Si on m’avait dit ça avant je n’y aurais pas cru… C’était super!”
Où vous voyez-vous dans quelques années ?
“Je suis dans un grand tournant de ma vie. J’ai vraiment envie de prendre racine ailleurs, de voyager, de m’enrichir des autres cultures… Pour revenir à Nice encore plus inspirée!”
Elles et ils font Nice :
- Olivier Arlet : « Nice a de belles couleurs toute l’année »
- Ruben Chiajese : « Nice est idéale pour pratiquer le longboard »
- À 24 ans, Le Môme fait battre le coeur du rap à Nice
- Jean-François Garavagno, « ma bijouterie, vraiment une entreprise familiale »