![]() |
Photo : DR |
Quels métiers sont les plus exposés ?
551 décès liés au travail ont été reconnus en 2018, sur un total de 651.103 accidents, contre 530 en 2017.
Les secteurs les plus touchés sont les transports et le BTP, avec respectivement 126 et 107 décès l'an dernier.
La hausse des accidents est plus forte dans les activités de service, dont l’intérim et l’aide et soins à la personne (+5%), devant les industries du bois, de l’ameublement, et du papier carton (+4,5%).
On note une progression moins marquée dans d’autres secteurs : le BTP (+1,9%), le transport (+2,4%) ou l’alimentation (+2,4%), même si ces activités restent majoritairement concernées.
Leur fréquence s’est néanmoins stabilisée, à un niveau « historiquement bas » : autour de trente-quatre accidents du travail pour 1.000 salariés depuis cinq ans, contre quarante-cinq il y a vingt ans.
![]() |
Visuel Rivieractu |
Dans quels contextes ces accidents arrivent-ils ?
C’est sur la route que le travailleur prend, visiblement, le plus de risques.
Le nombre « d’accidents de trajet » a bondi de 6,9 %. En cause, notamment, les conditions météorologiques. Ils se sont concentrés sur les mois d’hiver, dans les régions les plus touchées par les intempéries.
Les maladies professionnelles grimpent : +2,1%, avec 49.538 cas reconnus.
On note une progression liée aux troubles musculo-squelettiques (TMS), en hausse de 2,7% — dus aux mouvements répétitifs, ils représentent 88% de ces maladies.
L'impact de la pénibilité du travail n'est pas que physique : les affections psychiques sont en hausse. 990 cas ont été reconnus en 2018… 200 de plus qu’en 2017.
Les cancers professionnels « restent stables » depuis 2015, avec 1.800 cas.