Alors que la plupart des grandes villes françaises ont connu une hausse des prix de l'immobilier au mois de juin, Nice échappe à cette dynamique avec une légère baisse.
Deux spécialistes de la question, SeLoger.com et Meilleurs Agents, ont publié leur traditionnel baromètre immobilier. Rendu public au mois de juillet, celui-ci porte sur plusieurs périodes, notamment le premier semestre 2024 et la variation observée au mois de juin.
Parmi les points soulignés par les deux groupes, il y a tout d'abord une légère augmentation des montants dans les dix plus grandes aires urbaines françaises, dont Nice, en juin (+0,2%). Nous sommes donc repartis à la hausse car depuis le 1er janvier, la dynamique est plutôt inverse (-0,3%). À plus longue échelle, on notera que les tarifs se sont envolés, sans surprise, depuis cinq ans (+14,8%).
Le nombre de ventes diminue
Mais ce qui inquiète les experts, ce sont surtout les volumes des transactions qui sont en chute libre. Au 1er avril, 812.000 ventes ont été conclues dans le pays, et ce total devrait continuer à décliner pour passer sous la barre des 800.000 fin août. Concrètement, cela signifie que les stocks de biens s’accumulent, une conséquence montrant que les taux et les prix n'ont pas suffisamment diminué.
Maintenant, qu'en est-il précisément sur la Baie des Anges ? On le sait, le marché niçois diffère souvent des autres principales communes hexagonales. C'est aussi le cas ici, puisque contrairement à la majorité de ses consœurs, Nice a connu en juin une très légère baisse des montants de la pierre (-0,2%). La seule autre localité dans ce cas est Montpellier (-0,7%), tandis que Paris se stabilise.
Nice, toujours 2e grande ville la plus chère de France
Une bonne nouvelle pour les potentiels acquéreurs, qui sont confrontés à des tarifs particulièrement élevés chez nous, notre cité comptant parmi les plus onéreuses de France. Les derniers chiffres font état d'un prix au mètre carré établi en moyenne à 5.118 euros. Comme c'est le cas depuis plusieurs mois désormais, l'unique grande ville proposant des coûts plus dispendieux n'est autre que la capitale (9.224 euros le mètre carré).
Il faut ensuite se tourner vers Lyon (4.827 euros par mètre carré, +0,3% en juin), Bordeaux (4.413 euros, +0,6%) et Rennes (3.973 euros, +0,8%) pour compléter le top 5.
Avec une perceptive plus attentiste des acheteurs prévue par les observateurs, car si les taux d'emprunt devraient poursuivre leur décroissance en septembre, les incertitudes politiques pourraient perturber le marché.
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Concernant les autres données à ne pas oublier, on peut ajouter que le pouvoir d'achat immobilier des Français a perdu 20 mètres carrés entre décembre 2019 et juin 2024, passant de 96 à 76 mètres carrés de moyenne. Néanmoins, il y avait du mieux dernièrement sur la Côte d'Azur, comme nous l'expliquions dans ce sujet en juillet. Quant aux délais de transactions, ils étaient de 72 jours il y a deux mois, contre 65 en 2022.
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