Depuis plusieurs mois, louer un bien niçois serait presque devenu un parcours de combattant. Les prix, très élevés, ont largement grimpé en 2023.
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Aujourd’hui, le marché locatif dans la capitale des Alpes-Maritimes est dans le rouge. Plusieurs indicateurs permettent d’établir cette observation, tout d’abord un nombre de logements disponibles qui se réduit comme peau de chagrin.
Une tension exacerbée par le fait qu’il est de plus en plus compliqué pour les ménages de devenir propriétaires, ce qui entraîne ensuite une pénurie de biens rendus à la location.
Mais au-delà de ce manque d’habitations, un autre obstacle se dresse devant les potentiels futurs locataires : les loyers. A ce jeu, Nice subit, comme la majorité des grandes agglomérations de notre pays, une inflation non négligeable de la somme à verser aux bailleurs.
Avec le dernier baromètre de la Fnaim, la Fédération nationale de l’immobilier, il est possible de se faire une idée plus précise de la situation dans l’Hexagone. Celui-ci a été relayé par nos confrères de Capital, et il comprend les résultats de 70 cités françaises.
Le mètre carré à presque 17 euros à Nice
Ainsi, le prix du mètre carré chez nous est d’en moyenne 16,9 euros. C’est la conséquence d’une progression importante en 2023, à savoir une hausse de 4,5 %.
A titre de comparaison, les villes comme Paris (+1,7 %), Marseille (1,3 %), Lyon (2,4 %), Toulouse (1 %) ou encore Nantes (1,9 %) et Montpellier (2,6 %) sont loin de ces chiffres. Rares sont les communes à dépasser le pourcentage niçois : Saint-Etienne (7,1 %), La Rochelle (6 %), Perpignan (5,9 %), Le Mans (5,6 %) ou encore Brest (5,5 %).
Si l’on prend en compte une période plus longue, sur les cinq dernières années, l’augmentation est plus nuancée (+1,6 %). C’est nettement plus marqué chez les autres localités d’importance en France : Paris (+7,7 %), Marseille (5,8 %), Lyon (10,4 %), Toulouse (1,6 %), Nantes (8,32 %) et Montpellier (9,4 %).
Une augmentation moins franche sur 5 ans
Cela veut donc dire que le coût du loyer a explosé plus récemment à Nice que dans les autres métropoles, mais en quelques années, la municipalité maralpine a rattrapé ses consœurs, au point d’être la deuxième commune la plus onéreuse, bien derrière Paris (27,6 euros le mètre carré).
A la troisième place de ce classement comprenant les 10 villes les plus peuplées, nous retrouvons Lille (14,4 euros), suivie de Montpellier (14,3) et Lyon (14,2). Marseille arrive 7e (13,2).
A Antibes, la moyenne est de 16,4 euros le mètre carré, une somme élevée là aussi, mais qui a finalement peu évolué depuis cinq ans (+1,3 %).