Où se situent les villes les plus indiquées pour trouver à la fois un bon emploi et un logement ? Une étude publiée lundi 9 décembre nous permet de faire un état des lieux des localités les plus attractives en cette fin d'année 2024…
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L'accès à l'emploi et à un logement est très inégal en France. Chaque municipalité n'offre pas les mêmes garanties à ses résidents en matière de recherche de travail et d'une habitation. C'est ce que nous montre un rapport partagé lundi 9 décembre et construit par les deux spécialistes Meteojob et le courtier Meilleurtaux.
Se concentrant sur les principales cités françaises, les deux entités ont mêlé leurs capacités pour allier quatre critères : le nombre de CDI pour 100 riverains, le salaire médian net, le pouvoir d'achat immobilier et le prix au mètre carré. Les résultats confèrent à chaque commune une évaluation, qui permet ensuite de créer un classement.
Plus la note finale est élevée, plus cela signifie que la ville est attrayante pour les demandeurs d'emploi cherchant à acquérir un bien. À la lecture du palmarès, on constate que ce sont les aires urbaines "moyennes" qui occupent les premières places.
Les villes moyennes conseillées
L'exemple le plus parlant est sans doute celui de Mulhouse (Haut-Rhin) qui serait la plus intéressante où s'installer. Elle jouit notamment d'un marché du travail en plein essor, avec 9 CDI pour 100 habitants. Quant au tarif de la pierre, il est très abordable (1349 le mètre carré), de quoi offrir une surface de 98 mètres carrés pour un budget immo moyen.
Elle est suivie par Metz, Perpignan, Rouen et Dijon pour le top 5. Aux dix premiers rangs, on voit également apparaître Orléans, Saint-Etienne, Grenoble, Clermont-Ferrand et Caen. Les communes les plus peuplées figurent elles plus loin dans la hiérarchie. Les quatre localités de Provence-Alpes-Côte d'Azur mentionnées font partie des moins conseillées !
La région Sud mal classée
Derrière Paris, on voit en effet que Nice arrive 30e sur 31, avec un score de 87 (pour la comparaison, Mulhouse a obtenu 834…). Ce n'est pas beaucoup mieux pour Marseille (évaluée à 103) et Toulon (152). Les représentantes de la région Sud sont pénalisées par leur faible taux d'individus en CDI (3 sur 100 résidents), malgré une rémunération médiane au-dessus de la moyenne.
Le pouvoir d'achat immobilier aussi est préjudiciable pour ces villes, surtout pour Nice (28 mètres carrés, 3e plus bas du pays) et Marseille (35 mètres carrés, 7e).
Malgré des salaires parmi les plus élevés de France (2e après Paris), Toulon paye au prix fort son faible taux de travailleurs en CDI. Pourtant, elle est la mieux lotie de Provence-Alpes-Côte d'Azur à propos de la surface octroyée pour un revenu moyen (48 mètres carrés).
Aix-en-Provence n'est pas bien classée (25e sur 31). Son nombre de personnes en CDI est néanmoins supérieur de la normale (7 pour 100 Aixois), de même que le salaire proposé (2 191 euros en net). C'est du côté du pouvoir d'achat que le bât blesse, puisqu'avec seulement 24 mètres carrés pour un ménage aux ressources moyennes, elle se trouve juste derrière la capitale (18 mètres carrés).