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Image d'illustration DR |
POLICE — "On se retrouve face à des gens qui ont un commerce illégal à faire tourner coûte que coûte : face à cela, la vie d’un policier ne pèse rien !"
Le témoignage de ce policier de trente à Nice-Matin fait froid dans le dos, même s'il n'est pas vraiment surprenant. Cela fait maintenant dix jours que 230 anti-stups ont fait une descente aux Liserons. La trafic y a déjà repris tous ses "droits".
Ce week-end, deux patrouilles de police ont ainsi été accueillies par "des boules de pétanque", sans faire de blessé.
"Ils procédaient à des contrôles de véhicules. Or la simple présence d’un véhicule sérigraphié bloque le trafic [de stups]. (…) Ensuite, nos collègues ont été pris à partie au moyen de jets de projectiles" a détaillé le policier auprès du journal.
"Banalisation de la violence"
"Parfois, c’est un simple avertissement. Mais quand c’est lancé sur les véhicules ou près de policiers à pied, c’est une volonté claire de nuire, de blesser gravement. Voire de tuer" développe-t-il.
"Il y a malheureusement une banalisation de la violence. (…) Ce n’est pas pour rien que l’on va dans ces quartiers, c’est pour que les gens puissent y vivre dans de bonnes conditions ! Cette reconquête des quartiers est essentielle pour les valeurs républicaines et pour le vivre ensemble".
"Une boule de pétanque lancée d'un étage, ce n'est pas un type qui tire ou qui pointe, c'est un assassin en puissance!" a dénoncé un porte-parole d'Unité-SGP.
"Une enquête est en cours, avec visionnage des images vidéosurveillance" annonce la direction départementale de la sécurité publique (DDSP 06).
[Source : Nice-Matin]