L'élu niçois veut protéger la politique du peuple juif de certaines haines.
"Je demande sollenellement que l’antisionisme soit tout autant interdit en France que l’antisémitisme."
Dans une tribune publiée chez nos confrères de Valeurs actuelles et relayée ce lundi 1er août, Éric Ciotti réagit à la récente proposition de résolution formulée à l'encontre de la politique israélienne.
Le député Les Républicains des Alpes-Maritimes estime que "se banalise à l'extrême gauche un discours contre Israël." Et d'estimer : "Ne nous y trompons pas, derrière la vitrine de l'anti-sionisme se cache l'hydre antisémite."
Une grande partie de la gauche aurait "pris parti pour les terroristes palestiniens du Hamas". Certains, "pour contourner l'accusation d'antisémitisme, idéologie condamnable en France, vont concentrer leurs attaques sur Israël, sur le politique plus que sur le religieux."
"L’antisionisme est l’arbre qui dissimule les réelles intentions d’un antisémitisme qui ne dit pas son nom."
Le député voit ces habitudes se développer "dans certains quartiers" et dans "les manifestations", notamment celles des "islamogauchistes". Ces derniers représentant une "épée de Damoclès au-dessus de nos têtes", cette situation dissimulant une "arme idéologique de l'hydre islamiste."
En 2019, une proposition analogue avait suscité le débat.
"L'antisémitisme est un délit, puni comme tous les racismes par les lois françaises. L'antisionisme est une opinion que chacun est libre d'approuver ou non", distingue ainsi le journaliste et écrivain Dominique Vidal, collaborateur du Monde diplomatique et auteur de l'essai Antisionisme = antisémitisme ? Réponse à Emmanuel Macron (Libertalia).
D'autres élus estiment de leur côté que les lois en vigueur sur la répression de la haine sont suffisantes.