Labellisée "Ma Métropole se Ligue", la collectivité de Nice s'est engagée dans ce dispositif à travers plusieurs mesures concrètes.
Sommaire
Première cause de mortalité prématurée en France, le cancer est un combat qui concerne actuellement près de 3,8 millions de personnes, selon l'ARC, la fondation chargée de la recherche sur le sujet. Face à ce fléau, qui a été détecté chez 433.136 individus en 2023, quelques facteurs permettent de réduire les risques et l'incidence de la maladie.
Après Nice, signataire de la convention en février dernier, la Métropole vient à son tour de parapher ce texte le mardi 21 mai, devenant ainsi la première collectivité métropolitaine française à intégrer ce dispositif.
Par cet engagement, elle souhaite promouvoir des environnements physiques favorables à la santé grâce à un meilleur aménagement du territoire. Pour cela, certaines mesures sont déjà mises en place, notamment dans la capitale maralpine.
Un environnement "vert"
Il y a tout d'abord la règle "des 3-30-300". Cela signifie que chaque habitant doit voir 3 arbres depuis son domicile, bénéficier de 30% de verdure et vivre à moins de 300 mètres d’un jardin public.
Chez nous, les projets se bousculent : plan "un arbre, un habitant", extension vers le Nord de la Coulée verte, jardin Jeanne d'Arc et belvédère de la Bourgada ouverts avant juillet…
La prévention et la sensibilisation sont aussi importantes, avec le lancement de programmes sportifs pour les familles dans les parcs moyennant deux euros, ou encore les plages sans tabac.
À LIRE AUSSI : Palmarès des villes où l’offre de soin est la plus solide : Nice et la Côte d’Azur performent
Afin d'aller plus loin, la Métropole de Nice souhaite faciliter l'accès aux locaux municipaux, mais aussi proposer des formations et relayer les lettres d’information de la Ligue nationale contre le cancer.
La Région s'active
Au-delà de Nice et de ses alentours, la Région Sud se montre elle aussi active sur le sujet. Un vrai plan régional a vu le jour, engageant 27,6 millions d'euros. Le second a un objectif de financement de 40 millions. Ils portent sur l’amélioration du dépistage et de la prévention, la prise en charge des malades, l’accompagnement des familles, sans oublier le soutien à la recherche.
Plus de 3.000 scientifiques œuvrent là-dessus en Provence-Alpes-Côte d'Azur dans les laboratoires niçois et marseillais. Le réseau d'établissements locaux, nommé "Cancéropôle", bénéficie d'une subvention annuelle de 900.000 euros de la Région.