Entre terre et mer, Villeneuve-Loubet propose son village traditionnel sur une colline, tandis que les nouveaux quartiers, très contemporains et avec une architecture parfois audacieuse, s'étendent jusqu'au littoral. Un "deux en un" tout à fait harmonieux.
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Bel atout de Villeneuve-Loubet, sa situation géographique. Cette localité azuréenne, à mi-chemin entre Nice et Antibes, jouit d'un site privilégié entre collines et bord de mer. On peut d'ailleurs diviser en deux la cité. D'un côté son vieux village, avec notamment l'imposant château, et de l'autre, ses nouveaux immeubles jusqu'au littoral.
À la fois témoin du passé de la région grâce à ses vestiges encore visibles aujourd'hui, mais aussi synonyme de dynamisme car devenue une station balnéaire renommée, la ville forme un savant mélange parfaitement harmonieux.
La visite peut commencer par le côté historique. On sait par exemple que les premières traces d’occupation remontent à la protohistoire. La municipalité était alors sur le territoire d’Antipolis. Plus tard, les fouilles ont mis à jour la présence de Romains et des Grecs. On a ainsi retrouvé un grand temple du VIIe siècle avant Jésus-Christ et un sanctuaire datant du IIe siècle avant Jésus-Christ.
L'imposant château et son vertigineux donjon
Mais le principal monument de Villeneuve-Loubet n'est autre que sa forteresse. Parfaitement conservée, elle nous vient du XIIIe siècle. Elle fait figure de splendide témoignage de l'architecture médiévale dans les Alpes-Maritimes. On peut ainsi admirer l'imposant donjon de 32 mètres de haut.
Le château a vu passer de nombreuses têtes couronnées, dont les Lascaris, seigneurs de Villeneuve, qui ont aidé à repeupler la commune, abandonnée suite aux épidémies. Il se trouve au cœur des guerres d’Italie. En 1524, le chef des armées impériales, le Connétable de Bourbon, l'occupera. L'empereur Charles Quint en personne y résidera lui aussi en 1536. Autre heure de gloire, la venue du roi de France, François Ier, deux ans plus tard pour négocier la Trêve de Nice. Chaque année, une reconstitution y est organisée.
Derrière ses murs, l'édifice garde d'autres surprises, comme le somptueux parc enrichi d'espèces méditerranéennes et exotiques. Ce lieu intriguant peut d'ailleurs se découvrir au cours des explorations guidées. Elles se font néanmoins sur réservation (deux fois par mois de septembre à juin et trois fois par semaine l'été), la propriété appartenant à la famille du Marquis de Panisse-Passis depuis le XVIIIe siècle.
Ruelles au charme préservé
Outre cette remarquable construction, Villeneuve-Loubet promet une exploration pleine de curiosités, entre les ruelles pentues, les façades colorées et les balcons fleuris. On circule dans cette partie de la localité à travers des petits escaliers typiques. On remarque de belles églises, des musées instructifs, ainsi qu'un autre trésor, le parc de Vaugrenier et sa magnifique villa XVIe siècle, de style Renaissance.
La Marina, un patrimoine classé
Après ce passage dans l'ancien village, on peut se diriger vers la Marina Baie des Anges. Classée "patrimoine architectural du XXe siècle", elle fut imaginée par l'architecte André Minangoy et bâtie entre 1969 et 1993. Un ambitieux projet qui illustre l'essor des complexes touristiques. Celui-ci entoure le port de plaisance, et fait de la municipalité, comme le reste de la Côte d'Azur, une destination incontournable pour les vacances.
Il faut aussi considérer que Villeneuve-Loubet est un lieu extrêmement boisé. Outre les plages et les rues à l'allure médiévale, on peut sans problème prendre une bouffée d'oxygène en arpentant les bois. S'y dresse une grotte mystérieuse : nous nous gardons de communiquer l'adresse exacte pour la préserver, mais ce site secret cache une madone sur son autel. Au-delà de son aspect mystique, elle est connue pour avoir abrité des familles villeneuvoises en 1944.
Bravo et merci pour votre article j’adore Villeneuve ! J’y habite depuis 43 ans …..c’est un endroit privilégié près de la nature près de la mer ……génial !