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L'ex-députée Front national du Vaucluse passée chez Éric Zemmour appelle le député LR des Alpes-Maritimes à une alliance dès le mois de juin.
Se dirige-t-on vers une vaste recomposition politique dimanche soir, juste après le premier tour de la présidentielle ? Difficile à dire tant les sondeurs ont l'air perdus.
Marion Maréchal (Reconquête !) estime, elle, qu'une qualification d'Éric Zemmour pour le second tour entraînerait une «clarification probablement définitive au sein des Républicains».
La nièce de Marine Le Pen a en tête Éric Ciotti, lequel a déjà fait savoir qu'il voterait pour l'ancien polémiste de CNews s'il était opposé à Emmanuel Macron le 24 avril.
Marion Maréchal estime que le Niçois "et d'autres en tireront les conséquences et qu'à partir de là on pourra construire avec lui, avec eux, quelque chose en commun et ce dès les législatives dans le cadre d'une grande coalition", a‑t-elle déclaré dans Nice-Matin ce jeudi 7 avril.
La veille, Éric Zemmour a lui-même déclaré que sa possible victoire permettrait de faire "l'union des droites". Le candidat a aussi affirmé que le 25 avril, il sera "soit président de la République, soit chef de l'opposition" confirmant sa volonté d'être candidat aux élections législatives.
Confrontée à Marion Maréchal dans Face à Baba sur C8 le 22 mars, la candidate LR Valérie Pécresse avait déjà été en difficulté pour répondre au sujet du positionnement politique d'Éric Ciotti.
