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Le maire de Nice estime que l'arsenal législatif en matière de délinquance et la protection des forces de l'ordre doivent être renforcés, alors que "des bandes" s'emploieraient à provoquer l'État de droit.
Christian Estrosi veut serrer la vis. Hier, des "rappeurs" ont fait irruption sur la pelouse du match de Ligue Europa entre l'OL et le Sparta Prague. Ces "Dalton" sont connus - et pour certains déjà condamnés - pour des rodéos urbains à Lyon.
"Des rodéos, il y en a aussi à Nice" a reconnu le maire ce vendredi 5 novembre sur LCI, rappelant également un chiffre communiqué hier par son adjoint à la Sécurité Anthony Borré : "en un an, le nombre d'interpellations menées par la police municipale niçoise a augmenté de 55% !"
Pour l'édile, pas de doute, il faut donner de nouveaux outils aux forces de l'ordre pour combattre ces pratiques, dangereuses et parfois meurtrières.
"L'intelligence artificielle sur les caméras de vidéoprotection pourrait permettre de les détecter immédiatement" estime-t-il, appelant une nouvelle fois à de nouvelles lois pour développer les technologies sécuritaires.
"Un policier, c'est sacré"
Pour Christian Estrosi, l'épisode des Dalton illustrerait le phénomène de la "guerre" qui nous serait menée par "ces bandes".
Au sujet des agents, il a estimé que, s'il faut "combattre les violences policières", il faudrait également une nouvelle législation "pour protéger la police" et en finir avec "la gentillesse, les outils de paix" qui nuisent à l'autorité des forces de l'ordre.
Avant de conclure : "un policier, c'est sacré : s'attaquer à un policier, c'est un sacrilège".
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Regardez
C’est bien de contrôler les forces de sécurité, c’est encore mieux de les protéger. Il faut aujourd’hui des lois plus protectrices. S’attaquer à un policier, c’est un sacrilège. #LesMatinsLCI pic.twitter.com/wssNtTU9AZ
— Christian Estrosi (@cestrosi) November 5, 2021