Une date
"Dans le Grand Est, comme en Ile-de-France, les services hospitaliers sont saturés. Le confinement le plus strict doit se poursuivre jusqu'au lundi 11 mai. C'est la condition pour ralentir la propagation du virus."
De l'espoir et des premiers résultats
"Grâce à nos efforts, chaque jour, nous avons progressé. Les hôpitaux français ont réussi à soigner ceux qui se présentaient. Chacun d'entre vous, par votre civisme, vous avez fait que l'épidémie commence à marquer le pas. Les résultats sont là, les entrées en réanimation diminuent, l'espoir renaît"
Reconnaissance des lacunes
"En France, comme partout ailleurs, nous avons dû faire face dans l'urgence. Comme tous les pays du monde, nous avons manqué de blouses, de gants, de gels hydroalcoolique. (…) Nous n'avons pas pu distribuer autant de masques que nous l'aurions voulu (…) Comme vous, j'ai vu des ratés. Ces dernières semaines ont été marquées par de vraies réussites. Très souvent, ce qui semblait impossible, nous avons su le faire en quelques jours. Nous devrons nous en souvenir."
Le président a évoque des "ratés" dont il faudra "tirer toutes les conséquences en temps voulus".
Des précisions sur les tests, les masques
Lorsque le confinement destiné à lutter contre l'épidémie de coronavirus commencera à être levé en France, le 11 mai, "nous serons en capacité de tester toute personne présentant des symptômes" pour pouvoir mettre les malades en quarantaine
"Nous n'allons pas tester toutes les Françaises et tous les Français, ça n'aurait aucun sens. Mais toute personne ayant un symptôme doit pouvoir être testée. Les personnes ayant le virus pourront ainsi être mises en quarantaine, prises en charge et suivies par un médecin"
Réouverture des écoles
Les crèches, écoles, collèges et lycées rouvriront "progressivement" à partir du 11 mai mais, dans l'enseignement supérieur, les cours ne reprendront "physiquement pas avant l'été".
"Trop d'enfants notamment dans les quartiers populaires, dans nos campagnes sont privés d'école sans avoir accès au numérique et ne peuvent être aidés de la même manière par les parents, c'est pourquoi nos enfants doivent pouvoir retrouver le chemin des classes", a expliqué le chef de l'Etat, en faisant valoir que "le gouvernement aura à aménager des règles particulières, organiser différemment le temps et l'espace, bien protéger nos enseignants et nos enfants avec le matériel nécessaire".