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MUNICIPALES 2020 — La campagne pour les élections municipales va être longue pour les candidats LREM. Marlène Schiappa, secrétaire d'État chargée de la lutte contre les discriminations, en campagne dans le 14e à Paris, en a fait les frais hier soir. Elle fait partie des soutiens de Benjamin Griveaux, investi par le parti présidentiel pour les municipales dans la capitale.
Ce jeudi 16 janvier au soir, sa réunion publique dans un restaurant a été "perturbée" par une cinquantaine de manifestants opposés à la réforme des retraites.
La secrétaire d’État, qui s'est dit "menacée" par la suite sur Twitter, a été forcée de quitter les lieux après quelques minutes seulement.
🔴Plusieurs dizaines de personnes manifestent devant le restaurant Del Arte de l’Avenue du Général Leclerc à #Paris, là où Marlène Schiappa doit donner une réunion publique.#greve #MarleneSchiappa #greve16janvier #Paris #direct pic.twitter.com/7nEAloXH3j
— Charles Baudry (@CharlesBaudry) January 16, 2020
📽️Des manifestants infiltrés ont réussi à rentrer et perturber une réunion publique de Marlène Schiappa pour sa campagne aux #Municipales2020 ds un restaurant à #Paris ce soir.#greve #Schiappa #greve16janvier #Retraites #France #Giletsjaunes #Macron #GreveGenerale pic.twitter.com/BfkONgVmFG
— Le Général 💎 (@LeGeneral00) January 16, 2020
📸Retour en quelques images sur le rassemblement face au restaurant à #Paris où Marlène Schiappa devait donner une réunion publique. La Ministre a dû quitter les lieux après quelques dizaines de minutes. #greve #MarleneSchiappa #greve16janvier #AvecBenjamin pic.twitter.com/2bgoIDPyPQ
— Charles Baudry (@CharlesBaudry) January 16, 2020
"Des manifestants, des gilets jaunes, des gens assez hostiles, se sont infiltrés dans la réunion, en plus d’une manifestation qui s’est tenue devant, et ont commencé à être très menaçants", a déclaré Marlène Schiappa ce matin sur Radio Classique.
"Antidémocratique"
Ces personnes ont eu "des gestes de violence et de menace", ont "crié des injures", ont "fait de l’intimidation pour empêcher la réunion de se tenir en hurlant, en faisant du bruit, en tapant sur les murs ou avec des verres", ceci "de façon très intimidante pour les gens qui étaient venus pour parler de la campagne des municipales", a‑t-elle encore raconté.
Protestant contre une attitude "antidémocratique", elle a jugé "normal" que "chacun vienne dans une réunion publique et pose des questions, y compris avec impertinence ou y compris des questions critiques", mais lors de cette réunion, il y avait "juste des gens" venus "pour l’intimidation et pour empêcher le débat démocratique de se tenir".