Photo : Pe.pr de Ré |
ENVIRONNEMENT — En France, il y a Paris et sa magnifique Tour Eiffel, Nice et sa promenade des Anglais ou encore Lyon et sa très belle place Bellecour. Des images de carte postale, d'un pays bien paisible.
Paisible ? Pas tant que cela. Au delà des clichés touristiques de notre pays, l’enquête menée par Germanwatch est là pour nous rappeler que notre pays est le quinzième le plus exposé dans le monde aux "phénomènes météorologiques extrêmes".
Selon cette ONG, plus de 500.000 individus ont perdu la vie dans les vingt dernières années sur l’ensemble du globe en raison de ces milliers d’évènements climatiques hors du commun.
La France est très haute dans ce classement en raison des canicules mortelles vécues dans le pays en 2003 (il y avait eu 15.000 décès), en 2006 (1.800) et plus récemment en 2018 (1.500).
Des tempêtes exceptionnelles
La tempête Xynthia est bien là pour nous la rappeler (photo ci-haut). En 2010, 53 personnes avaient perdu la vie en raison de l’imperméabilité des sols et des dégâts considérables avaient été recensés avec plus d’un demi-million d’habitants touchés.
Sept personnes sont décédées ces derniers jours en raison des intempéries dans le Sud-Est. Le Var avait été particulièrement touché en juin 2010 avec plus de 27 décès liés aux inondations.
D’après Guillaume Séchet, météorologue cité par Le Parisien, cela ne devrait pas forcément s’améliorer dans les années à venir : "À cause du réchauffement climatique, on estime que la France subira, d'ici 2100, environ 20% d'épisodes méditerranéens en plus. L'imperméabilisation des sols étant de plus en plus importante et la pression démographique en augmentation dans ces régions." a-t-il expliqué.
Avant d'ajouter, peu optimiste. "Les conséquences de ces phénomènes extrêmes seront à terme plus dramatiques qu'il y a quelques années."