1. "Nous sommes la gauche qui ne renonce pas"
Alors que le candidat est challengé par la liste de la gauche alternative Viva ! le leader de l'opposition municipale a fait valoir son bilan.
"Nous ne sommes pas une opposition de salon" a-t-il répondu à ses détracteurs, faisant valoir qu'il a "voté contre" les projets de la majorité de droite "chaque fois que cela était nécessaire", contrairement "à certains communistes ou aux proches des Insoumis qui votent systématiquement avec Christian Estrosi."
2. "Ce serait ça la vraie gauche ?"
Le début de son discours, résolument offensif, a pointé "ceux qui jugent sans avoir la légitimité pour le faire", votant contre leurs convictions "par peur de ne pas avoir d'argent pour refaire le pavage de leurs ruelles".
"Et ce serait ça la vraie gauche ?" s'est-il interrogé, s'opposant à "celle qui s'aplatit devant le seigneur de la Métropole".
"Ceux qui ce sont opposés à Christian Estrosi, sur la base des valeurs républicaines, c'est nous !" a-t-il encore fait valoir, défendant plusieurs points de son action, déjà développés dans une interview récemment accordée à Rivieractu.
Pour finir sur le terrain de ses réponses aux attaques de Viva!, Patrick Allemand est revenu sur son soutien affiché à Emmanuel Macron en 2017. "Si je me suis trompé, c'est à vous que je dois le dire et certainement pas à cette caricature de tribunal populaire qui s'octroie le pouvoir de dire qui est de gauche et qui ne l'est pas". Le message est passé.
3. "Nous allons changer la vie des parents d'élèves"
Première proposition concrète annoncée par Patrick Allemand : "toutes les écoles maternelles et primaires seront ouvertes de 7h30 à 18h30" proposant ainsi un petit-déjeuner gratuit aux enfants le matin, et une garde en fin de journée.
"Ça change la vie" a-t-il défendu, souhaitant "mettre un terme au stress du matin et aux embouteillages".
Deuxième idée : "nous allons ouvrir les cantines à tous les enfants dont les parents le souhaitent, y compris s'ils ne travaillent pas ou s'ils sont en recherche d'emploi".
"Nous ne voulons plus qu'un enfant soit privé de cantine car le moment du repas est important pour l'enfant et sa socialisation" a développé le candidat.
4. Xavier Garcia confirmé comme numéro 3
"Merci à Xavier Garcia d'apporter le soutien des socialistes. Je l'annonce aujourd'hui publiquement pour qu'on n'y revienne plus, Xavier sera mon troisième de liste conformément à l'engagement que j'avais pris il y a des mois vis-à-vis de lui" a précisé Patrick Allemand.
"Ce ne sont pas les péripéties de l'automne qui me feront faire une entorse à la parole donnée" a-t-il ajouté, faisant référence à l'épisode où le patron des socialistes azuréens a voulu se présenter à sa place en septembre pour "garantir l'union de la gauche". Tensions visiblement enterrées, donc.
"Ici, il n'y a pas de premier de cordée : il y a une équipe unie, solidaire, rassemblée, qui va étonner Nice" a conclu Patrick Allemand, "candidat pour tout faire pour que la grande alternance, attendue depuis plus de soixante ans à Nice, se produise enfin".