Le Décodage de Nice-Presse, chaque jeudi en direct à 7h15 et 9h15 dans la matinale de notre partenaire BFM Nice Côte d'Azur.
En cette rentrée sur Nice-Presse, vous dressez le palmarès des bons et des mauvais élèves du conseil municipal… Alors, qui sont les bonnets d'âne ?
On se souvient du fiasco total de la candidature "2028, capitale européenne de la culture". La Ville avait annoncé des millions d'euros d'investissements, mais Nice a perdu dès le premier tour, notamment face à Clermont-Ferrand…
On retrouve donc dans nos bonnets d'âne Gérard Baudoux, l'élu qui était spécialement en charge du dossier, mais aussi Robert Roux
Il s'est fait oublier pendant tout cet épisode, mais aussi avant l'été quand Eric Ciotti, Reconquête, les écologistes et Henry-Jean Servat tiraient tous en même temps contre la politique artistique de la Ville
Etre adjoint à la culture, c'est aussi, normalement, monter au créneau quand il le faut pour défendre ses choix et surtout ses équipes. On ne l'a pourtant jamais entendu…
Richard Chemla, fait partie des épinglés : le monsieur "écologie" a défendu ces dernières semaines dans les médias des mesures environnementales qu'il condamne pourtant en privé, tout en ayant échoué, par sa mauvaise communication, à rendre populaire une partie des projets verts de la municipalité
Dans notre classement, on a aussi ceux qui sont presque "portés disparus" : par exemple Philippe Soussi, l'élu du Vieux-Nice, ou José Cobos, aux évènements sportifs
Et les plus sérieux alors ?
Une triplette, pour les plus investis. Avec notamment des concerts et tout un tas d'initiatives, Magali Altounian a réussi à rendre intéressante et populaire sa délégation européenne alors que l'on n'y croyait pas beaucoup. Depuis un an, elle s'occupe aussi des finances de la Ville, c'est une sacrée promotion
On retrouve Graig Monetti, chargé de la Jeunesse et des Sports, que l'on voit partout et qui a réussi à imposer sa salle de spectacle, le Stockfish à Vauban, avec de très belles affiches cette année (Talisco, Gad Elmaleh, Quentin Mosimann…)
Enfin, on a salué les efforts de Gaël Nofri qui a la délégation la plus galère, celle de la circulation, avec tous les travaux qui sont lancés en même temps
Depuis sa nomination à la tête de Lignes d'Azur, il a dû en plus lancer un plan d'économies. À chaque fois, de sacrés défis, on en pense ce que l'on veut, mais il s'y donne à fond, il fallait bien le reconnaître…