Le maire de Nice dénonce ces manifestants qui “pénalisent la vie dans la cité et prennent en otage des Niçoises et des Niçois ainsi que les commerçants qui ne cessent de dire leur lassitude.”
La chahut, c’est terminé. Dans une communication à la presse ce mercredi 22 septembre, Christian Estrosi saisit le préfet des Alpes-Maritimes Bernard Gonzalez pour faire en sorte que les manifestations anti-vaccins et anti-pass sanitaire “deviennent statiques afin que leur impact soit plus limité”.
Depuis la rentrée, ces rassemblements fédèrent de moins en moins de monde à mesure que les semaines défilent. Marqué par des débordements parfois violents, ce mouvement reste le fait d’une minorité, surtout quand on sait qu’à ce jour 76,5% des Maralpins ont déjà reçu leurs deux doses de sérum anti-Covid.
“Depuis plusieurs semaines maintenant, des groupes de manifestants qui s’opposent au vaccin et au pass sanitaire contraignent les Niçoises et les Niçois à subir les conséquences néfastes de leur désorganisation. En effet, (ils) improvisent le trajet du cortège au dernier moment sans en prévenir les autorités” pointe le maire.
Avant d’ajouter : “Ces manifestants pénalisent la vie dans la cité et prennent en otage des Niçoises et des Niçois ainsi que les commerçants qui ne cessent de me dire leur lassitude.”
Chaque samedi, la ligne 1 du tramway doit ainsi être partiellement arrêtée pendant la majeure partie de la journée,“ce sont entre 10.000 et 16.000 usagers qui subissent ces contraintes. Cela représente un coût considérable pour la collectivité et pénalise les usagers.”
Christian Estrosi le souligne, “si manifester est un droit, paralyser le centre-ville est inacceptable !”
La balle est à présent dans le camp du préfet pour serrer un peu la vis.