Dix ans après avoir reçu son 6e dan, traduisant son niveau de maîtrise et d’expérience en karaté, Christophe Pinna se verra remettre son 7e vendredi par le maire, depuis la Villa Masséna.
La Ville salue “une reconnaissance méritée pour un sportif accompli qui a fait rayonner son sport en France et dans le monde”. Comme champion d’abord, puis comme enseignant et comme véritable ambassadeur.
Né à Nice en 1968 à Nice, Christophe Pinna a commencé la pratique des arts martiaux à 5 ans avec le club de Nice Elite Sports. “Fort de sa volonté de devenir le meilleur karatéka du monde”, il a décroché, à l’âge de 17 ans, le titre de champion de France juniors, avant de devenir en 1986 champion de France militaire, champion de France et d’Europe juniors.
Il arbore aujourd’hui un beau palmarès : 6 fois champion de France ; 2 fois vainqueur de la Coupe de France ; 2 fois vainqueur des Jeux Méditerranéens ; 6 fois champion d’Europe ; 2 fois vainqueur de la Coupe du monde ; 4 fois champion du monde et champion du Monde toutes catégories en 2000.
Au fil des ans, il est aussi devenu ambassadeur de son sport qui compte dans ses rangs 250.000 licenciés français.
Déterminé à accompagner les Niçoises et les Niçois dans la pratique du sport, Christophe Pinna organise, avec la municipalité, l’opération « J’me Bouge » pour permettre à tous et à toutes de s’entraîner, de découvrir de nouvelles pratiques sportives et de participer à des événements sportifs populaires.
En octobre prochain, il remontera sur le ring pour un nouveau défi : décrocher la ceinture mondiale à Dublin de karaté professionnel.
Une cérémonie avait été organisée en 2011 pour célébrer son 6e dan. Une vidéo est encore disponible, ainsi que cette photo :
L’hiver dernier, le sportif avait créé la controverse en ouvrant un groupe Facebook baptisé “Aux armes citoyens” après l’attentat de Notre-Dame à Nice : “C’est interdit d’appeler aux armes sur Facebook, je désobéis parce que c’est un devoir. Je suis citoyen et résistant. Groupons-nous, organisons notre propre milice pour défendre nos enfants” appelait-il, avant de rendre sa médaille de l’ordre national du Mérite.