L'union des chauffeurs VTC des Alpes-Maritimes et du Var annonce une "mobilisation reconductible" dans quelques jours, pour dénoncer des conditions de travail dégradées.
Les travailleurs du secteur des voitures de transport avec chauffeur (VTC) ne comptent pas se laisser faire.
Le 23 octobre prochain, l'UDVTC, leur union azuréenne qui comprend des centaines de professionnels, entend réunir du monde dans la Plaine du Var, au niveau de Saint-Augustin. Doit-on s'attendre à des perturbations autour de l'aéroport Nice Côte d'Azur, ou de l'autoroute ? C'est bien possible.
L'organisation dénonce dans un texte qui nous a été transmis ce jeudi 12 octobre des "conditions de travail dégradées qui ne procurent pas de rémunération décente". Elle pointe des "formations low-cost et l'autorisation de circuler pour les véhicules de plus de douze ans, au détriment de la sécurité des clients, et encourageant l'arrivée de chauffeurs qui, trop souvent, ne sont pas faits pour ce métier".
Plus largement, l'UDVTC regrette la concurrence féroce que se livrent les plateformes Uber et consorts, "au détriment des chauffeurs qui sont obligés de travailler plus de seize heures par jour pour espérer un minimum de salaire". On regrette aussi la progression des agressions commises par les clients, et "l'impunité qui s'ensuit".
L'union des VTC maralpins et varois appelle pour finir les politiques, élus locaux comme la préfecture, à se saisir du sujet.