Alors que les effets du dérèglement climatique ne cessent de se faire sentir dans le monde, et en particulier sur les littoraux, Nice dévoile un nouvel outil pour mieux anticiper les risques. Concrètement, comment va-t-il fonctionner ?
Notre cité accueillera les sommités du monde entier en matière d'écologie en 2025, puisqu'elle sera l'hôte de la conférence des Nations Unies sur les océans. Une vraie récompense pour une cité qui se veut avant-gardiste sur le sujet.
Ce lundi 13 février, Christian Estrosi, le président de la Métropole, accompagné d'une quinzaine de personnalités scientifiques, installait son "Haut Conseil local pour le climat et la biodiversité".

Constitué de 17 experts, il a pour objectif de traiter au mieux les enjeux sociaux et territoriaux liés aux événements climatiques, et de proposer des solutions adaptées.
"On donne nos avis scientifiquement, on va faire des propositions et on espère qu'elles seront suivies" explique Damienne Provitolo, directrice de recherche au Centre national de la recherche scientifique (CNRS) et membre du nouveau conseil.
D'autres professionnels sont issus d'Atmosud, d'ENEDIS, de la Sorbonne ou encore de l’Université Côte d’Azur.
Concrètement, l'objectif est ici de mieux anticiper les différents risques, et de guider l'action publique avec l'éclairage de ce comité. Lequel sera réuni au printemps prochain, autour de différents groupes de travail (aménagement durable du territoire, protection de la biodiversité…).
On évoque parmi les différentes pistes prochainement étudiées les subventions aux mobilités, l’étude du réseau de transports dans les secteurs collinaires, la valorisation du covoiturage, ou encore la rénovation énergétique des bâtiments privés.
Parallèlement, un tirage au sort sera organisé parmi les 51 communes de la Métropole, en mars prochain, afin de choisir une centaine d'habitants qui devront travailler tout au long de l'année sur ces stratégies environnementales, comme nous vous l'expliquons dans cet article en décembre dernier.