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Plusieurs superbes tableaux ont été souillés par des militants écologistes ces derniers jours, pour mettre en lumière le dérèglement climatique, notamment.
Il en a ras la casquette. "Marre de cette ultra gauche incarnée par des 'talibans' verts qui s'attaquent à des œuvres d'art universelles appartenant au patrimoine de toute l’humanité" a tweeté le maire de Nice, Christian Estrosi, ce vendredi 28 octobre.
"Ils s'écartent un peu plus des valeurs qu'ils prétendent défendre et sont discrédités pour porter la cause écologique" a-t-il encore jugé.
Les Talibans, groupe armé islamiste, sont considérés comme une organisation terroriste par plusieurs puissances dont le Canada, mais pas par la France. Ils ont eu, par ailleurs, des liens étroits avec Al-Qaida.
Marre de cette ultra gauche incarnée par des « talibans » verts qui s'attaquent à des œuvres d'art universelles appartenant au patrimoine de toute l’humanité. Ils s'écartent un peu plus des valeurs qu'ils prétendent défendre et sont discrédités pour porter la cause écologique. pic.twitter.com/MrVlffRKPE
— Christian Estrosi (@cestrosi) October 28, 2022
"Purement absurde"
Dimanche 23 octobre, deux militants ont jeté de la purée sur un tableau de Claude Monet exposé dans un musée allemand.
De son côté, le collectif "Just Stop Oil" (anti-pétrole) a aspergé La Jeune Fille à la Perle, chef-d’œuvre de Vermeer, d'une sorte de purée rouge, jeudi.
Le tableau Les Tournesols de Van Gogh avait été arrosé de soupe à la tomate le 14 octobre. Des actions symboliques, puisque ces oeuvres sont évidemment protégées par des vitres.
"C’est proprement absurde", s'est emportée la ministre de la Culture Rima Abdul Malak dans une interview. Tout en demandant aux musées de se "préparer à toutes ces éventualités".