Le Décodage de Nice-Presse, chaque jeudi en direct à 7h15 et 9h15 dans la matinale de notre partenaire BFM Nice Côte d'Azur.
Dans le décryptage, un bilan : celui de l’action de l’opposition sur les 3 dernières années… Qui a fait quoi ? Ou qui s’attribue quoi ?
Faisons un petit point sur les forces en présence. Les villes françaises n'ont pas exactement le même système pour répartir les sièges du conseil municipal après chaque élection. Chez nous, l'avantage est très largement donné à la liste majoritaire, le nombre d'élus n'est pas proportionnel au score obtenu aux municipales
Concrètement, aujourd'hui, le camp Estrosi détient 54 sièges, Reconquête 7 et les Verts 3. Il y a ensuite 4 non-inscrits. Autant dire que pour se faire entendre et défendre des projets, ce n'est vraiment pas évident
Commençons par les écologistes, en trois ans, ils ont réussi à se démarquer ?
On a posé la question à Juliette Chesnel Le Roux, la présidente de Nice Ecologique. Sa principale fierté, c'est d'avoir pu lancer un débat sur l'état et la gestion des écoles.
D'après elle, ça a permis d'identifier quelques problèmes qui n'étaient pas réglés, mais surtout de faire augmenter par la mairie le budget qui leur est réservé. On va préciser qu'il était déjà en forte hausse depuis des années
Chez Reconquête, on se félicite de quoi ?
Cette fois on a échangé avec le président de groupe Philippe Vardon. Lui, il assume un rôle de "lanceur d'alerte" sur les sujets de sécurité. Ses élus mettent l'accent sur l'évolution de la délinquance, en attirant l'attention des médias
Ils sont par exemple fiers d'avoir obtenu la création d'un groupe de travail sur l'état du quartier des Moulins où l'opposition sera présente
D'après Philippe Vardon, leur opposition à la démolition du Palais Acropolis a été si efficace qu'elle aurait contraint le maire a proposer, pour compenser, son fameux centre événementiel au Port Lympia. De son côté, Christian Estrosi assure qu'il avait déjà le projet en tête depuis longtemps. Chacun se fera son avis