Le Conseil métropolitain votait jeudi 21 octobre une augmentation de l’aide apportée aux ménages les plus modestes, "afin de payer leurs factures d’électricité et de gaz". Une "mesure de responsabilité" souligne Anthony Borré, vice-président chargé du Logement.
"Face à l'augmentation des dépenses d'énergie des ménages", les élus métropolitains ont approuvé hier une hausse de l'"aide au maintien des fluides".
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Dans le détail, le plafond passe de 400 à 600 euros, et "exceptionnellement de 800 à 1.000 euros" pour certains dossiers, sous conditions de ressources. La nécessité d'avoir une dette constituée pour toucher ce coup de pouce est supprimée.
Cette mesure s'inscrit dans le cadre du Fonds de solidarité pour le logement. 1.029 ménages ont pu être accompagnés sur leurs factures par ce FSL l'année dernière.
"L'idée est de pouvoir accroître significativement le nombre de bénéficiaires" a fait valoir le vice-président de la Métropole Nice Côte d'Azur Anthony Borré, par ailleurs président de Côte d'Azur Habitat, premier bailleur social des Alpes-Maritimes.
Les agents de la Maison de l'habitant (04.97.13.55.11) pourront répondre aux questions des bénéficiaires.
L'élu a fait valoir qu'avec "ce dispositif, nous devançons l'appel de la fondation Abbé Pierre, en étant au rendez-vous de nos responsabilités".
Jeudi, l'association appelait en effet les pouvoirs publics à faire un geste sur l'énergie, pour "répondre aux besoins vitaux et sociaux élémentaires". En 2019, 280.000 coupures d’électricité étaient décidées.
La crise sanitaire a aggravé la situation partout en France. En Provence-Alpes-Côte d'Azur, la détresse s'est encore accentuée, comme nous le décryptons dans cet article sur "l'ultra-précarité" qui sévit chez nous.