Véritables musées à ciel ouvert, certains coins du Var comptent plusieurs sites embellis par des œuvres de street-art. De Saint-Raphaël à la Seyne-sur-Mer, en passant par Fréjus et Toulon, tour d’horizon de ces intrigantes fresques.
En vous promenant dans les ruelles du Var, vous êtes peut-être déjà tombé sur ces peintures murales qui habillent de plus en plus les façades des bâtiments varois. Ces œuvres animent et égayent le paysage, faisant du département une galerie bigarrée d’où émerge de belles pépites.
Le très beau quartier des Arts à Toulon
À Toulon par exemple, les adresses dédiées au street-art sont nombreuses. Dans le secteur de Mourillon déjà. Celui-ci promet une agréable balade dépaysante en bord de mer. On aime notamment y flâner dans le joli quartier des Arts, où exerce Sufyr. Figure du graff dans la ville, il s’est particulièrement illustré sur les portes et les murs des rues des Savonnières et de l’Hôpital. Ses fresques mêlent Coluche à Jules César, ou encore David Bowie et Frida Kahlo.
Non loin d’ici, il existe la galerie Lisa. Plusieurs artistes locaux y sont exposés dans ce lieu qui permet d’observer, voire d’acquérir, ce type création. On en retrouve aussi dans les rues des Arts et Pierre Semard, entre graffitis, photos et dessins.
Le Niçois César Malfi et sa fresque à Fréjus
Du côté de Fréjus, nous vous parlions dans ce sujet daté d’avril du Niçois César Malfi qui s’est approprié une partie du hangar Caquet. Longue de 120 mètres et haute de 12 mètres, sa gigantesque fresque, une des plus grandes de France, porte sur le thème de l’histoire et de l’intrépidité.
Inaugurée fin mai, elle laisse deviner les visages de Napoléon, Jules César, Jean Cocteau et Roland Garros. Ces quatre personnages historiques ont été choisis pour leur lien avec la commune, et forment désormais un ensemble intitulé « Fréjus l’Intrépide« . À la demande de l’office du tourisme, l’artiste a donc redonné vie à ce spot.
Saint-Raphaël, la ville-galerie
Rendons-nous ensuite à Saint-Raphaël, considérée comme une cité-galerie, à l’image de Berlin ou Paris. Là aussi, les déambulations à travers la commune nous offrent la chance d’apercevoir une multitude d’expressions artistiques contemporaines. On peut ainsi ressortir le mur faisant face au centre culturel. 17 créateurs ont orné une surface de 300 mètres carrés.
Vous pouvez vous concocter un parcours à la fois ludique et curieux allant du centre-ville à la plage pour admirer tout cela. On peut également évoquer la réalisation de Lokiss, un des pionniers du graffiti en Europe, sur le patio du centre Georges Ginesta. Une peinture de 70 mètres carrés qui a nécessité onze jours de travail. Les formes s’entremêlent, pour un résultat final représentant un buste multicolore.
La Marianne de la Seyne-sur-Mer
Enfin, autre spot varois reconnu pour ses belles productions de street-art, la Seyne-sur-Mer. Le projet Graphik Art y a vu le jour, ce qui nous permet à présent de voir un peu partout dans la localité des œuvres éclatantes, dont « Je pense à toi« , de la Brésilienne Rita Waimer sur la place Perrin, mais aussi à l’impasse Noël Verlaque. Dans ce coin de la municipalité, au numéro 43, c’est Hopare qui a laissé son empreinte.
Dans ce même quartier, le Hollandais Dopie a semé derrière lui plusieurs animaux : le lapin rose place des Moussi, le chien vert à l’entrée du bar L’Impasse, le poisson place de la Lune et la girafe sur la façade d’une demeure. Et puis, il y a bien évidemment la célèbre Marianne entre la rue Ramatuelle et le quai Saturnin-Fabre ainsi que la friche industrielle de Bois-Sacré, transformée en un temple du graffiti.
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