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Radicalisation: pourquoi sept policiers ont-ils été désarmés?
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Photo : Rama |
Depuis l’attaque à la préfecture de police de Paris, le 3 octobre dernier, il y aurait eu une trentaine de signalements concernant des soupçons de radicalisation.
SÉCURITÉ — Sept policiers ont été «désarmés» à la suite de signalements pour radicalisation depuis l’attaque à la préfecture de police de Paris, a annoncé ce mercredi 30 octobre le préfet de police de Paris, Didier Lallement.
Auditionné par la commission d’enquête de l’Assemblée nationale sur cette attaque meurtrière, Didier Lallement a ajouté qu’il avait demandé à la direction générale de la police nationale (DGPN) «trois suspensions» dont «une» a été mise en œuvre.
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Depuis le 3 octobre, il y aurait eu 33 signalements pour «soupçons de radicalisation».
La préfecture de police avait adressé le 7 octobre une note à l’ensemble de ses services afin qu’ils signalent systématiquement tous ces signes.
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Comment Mickaël Harpon a‑t-il pu échapper à la vigilance de ses collègues du renseignement ?
Le préfet de police a renvoyé à l’enquête judiciaire, ce que les membres de la commission, dont Marine Le Pen (RN), ont peu apprécié, considérant que la représentation nationale méritait «des réponses».
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Selon des informations de France Inter ce mercredi, les différents services antiterroristes chargés de l’enquête ne privilégieraient plus la piste terroriste pour la tuerie de la Préfecture.
Son passage à l’acte serait en fait lié à un «délire mystique et suicidaire», aggravé par son handicap, toujours selon la radio publique.
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