En quête d'un roman à emporter sur la plage avant la rentrée ? Nice-Presse a lu pour vous l'un des polars de l'édition locale Baie des Anges. Notre avis.
Chronique - Michel Seyrat, Les diamants du palace. Tous les ingrédients sont réunis pour écrire un bon roman policier. Angèle de Ventabrun, octogénaire niçoise aisée et intrépide - c'est une ancienne espionne - est enlevée dans le port de Gênes en marge d'une croisière.
Dans le même temps, des diamants sont volés dans des palaces de la Côte d'Azur, notamment au Negresco. Pourquoi la vieille femme a-t-elle été kidnappée ? Faut-il y voir un lien avec la disparition des joyaux ?
L'auteur va nous faire participer à l'enquête menée par son commissaire Barbera, du domaine familial de Bellet à la promenade des Anglais en passant par Cimiez. On ne peut s'empêcher de ressentir une certaine déception : pendant une soixantaine de pages, plus de traces de l'une des principales intrigues. Par ailleurs, le vol des diamants lui-même reste en toile de fond. On aurait pu espérer, avec lui, plonger davantage dans les grands hôtels de la Riviera.
Le lecteur passe de bons moments avec ce polar. Les personnages sont attachants, l'enquête nous lance à la découverte de ces maisons patriciennes qui ont conservé les oeuvres de grands peintres ayant séjourné à Nice, et sur les traces des Russes y ayant trouvé refuge en d'autres temps.
En savoir +
- Michel Seyrat, Les diamants du palace (Collection Noir Méditerranée)
- Site web de la maison d'édition
- 220 pages - 8,50 euros
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