ENVIRONNEMENT — Nice Écologique veut suspendre les chantiers dans la Plaine du Var. Les conseillers municipaux et métropolitains Juliette Chesnel, Fabrice Decoupigny et Hélène Granouillac (EELV-AEI) réunissaient hier, jeudi 15 octobre, une conférence de presse (*) pour tirer les leçons de la tempête Alex dans notre département des Alpes-Matitimes.
Si les trois élus saluent le travail des bénévoles, ils n’emballent pas les choses lorsqu’il s’agit de pointer les responsabilités des politiques : “(Ils) ont urbanisé en continu dans les vallées et construit sur le lit majeur des rivières. On a construit là où on n’aurait pas dû.”
“Ce n’est pas la pluie mais les choix politiques qui détruisent” ont-ils poursuivi. “Aujourd’hui il ne faut pas refaire les mêmes erreurs”
Le groupe d’opposition demande “la convocation des états généraux climatiques départementaux” et de “repenser en urgence le PLUM (plan local d’urbanisme métropolitain) afin de ne pas refaire une maison détruite sur son emplacement d’origine.”
D’après eux, “un moratoire sur tous les projets en béton sur la plaine du Var” est également nécessaire pour ne pas mettre en danger les populations.
(*) Note : Plus enclins à donner des leçons à leurs camarades élus qu’à eux-mêmes, les élus Nice Écologique ont suspendu toutes les invitations destinées à Nice-Presse, premier quotidien numérique de Nice et des Alpes-Maritimes, à leurs conférences de presse depuis plusieurs mois. L’urgence écologique “oui”, la liberté de la presse, “peut attendre”?
#TempeteAlex “Il est urgent de développer l’apprentissage de la culture du risque : la partie pédagogique est essentielle. L’urgence a été très bien gérée, mais il y a un problème très clair sur la prévention, puisque nous sommes dans un territoire à risques” @JulietteChesnel
— Nice Écologique 🌻 🌍 💚 (@NiceEcologique) October 15, 2020