En cas d’attaque, la rapidité d’intervention des forces de l’ordre est un enjeu absolument capital. Développer les systèmes d’alerte est donc une obligation pour les autorités : Nice pourrait franchir un cap en la matière dès ces prochaines semaines.
Vendredi 8 décembre, la municipalité a présenté au ministre de l’Intérieur en visite par chez nous un nouvel outil. On le sait, chaque école dispose déjà, aujourd’hui, d’un bouton connecté au centre de supervision urbain, quartier de la Libération.
L’initiative va gagner en efficacité. Plus besoin pour l’enseignant — ou pour le policier présent dans 20% des établissements volontaires — d’atteindre le boîtier pour informer le CSU. Le message pourra être envoyé via un smartphone spécialement équipé, tel que l’a exposé la directrice générale Véronique Borré.
Mieux encore, en plus de permettre de communiquer vocalement comme on l’imagine, le téléphone fera office de témoin embarqué pour les agents, qui pourront obtenir sons et images des lieux de l’éventuel incident.
L’idée serait d’expérimenter cela dans les écoles, les différents lieux de culte et les bâtiments à risque (salles de spectacle, cinémas, services publics…) Ce test débutera en janvier 2024.
Par ailleurs, après avoir installé des bornes SOS “en dur” aux quatre coins de Nice depuis deux ans, la commune en déploie actuellement dans une configuration mobile, notamment autour et à l’intérieur du Village de Noël, Jardin Albert-Ier. Lequel accueillait 600.000 visiteurs l’an dernier.