"L’offre médiatique sportive n’est pas, aujourd’hui, à la hauteur des attentes du public breton". C'est avec ce parti pris tranchant que Timothée de Fraguier, 23 ans, a franchi le pas. Diplômé en journalisme au coeur de la crise du Covid-19, l'année dernière, cet "ancien" de notre partenaire l'EDJ Nice n'avait pas vraiment de plan en tête à sa sortie de l'école. Mais déjà "l'envie d'entreprendre, et de croiser les passions du sport, des médias et du marketing". Ainsi est née l'idée de "Ti Sport", en janvier 2021.
Timothée rembobine auprès de Nice-Presse ce vendredi 30 juillet. "Je pars du principe qu'il y a une place à prendre en Bretagne pour un journal en ligne gratuit, avec des contenus focalisés sur le sport d'ici". Après une étude de marché et le lancement d'une consultation en ligne qui aura pu réunir 500 personnes, il le sent encore davantage : la demande est là.
Jusqu'en mars, il développe le projet dans son coin. C'est le temps d'approcher les élus et les entreprises du coin. Comme les bons vieux journaux régionaux, le modèle économique de "Ti Sport" reposera sur des partenariats avec les collectivités, TPE et PME locales.
Ensuite, vient le temps de constituer l'équipe : six étudiants en journalisme et en communication constitueront, en distanciel, la rédaction.

Le média ouvre ses portes le 21 juin dernier. Timothée ne découvre pas comment fonctionne la gestion d'un site d'info. Avant son aventure bretonne, il a participé au développement du journal Le Sport au Féminin, imaginé par Romain Boisaubert, un autre ancien de l'EDJ Nice (promo 2016).
De son cursus azuréen, il retient "le savoir-faire acquis auprès de profs supers, comme Pierre-Louis Castelli (Radio France), la niçoise Marielle Fournier (M6, Europe 1) ou encore Morgan-Karim Lebsir (Marianne)."
Timothée pourra aussi, dans ce nouveau défi, compter sur ses expériences à BFM Lyon, Tonic Radio, Ouest-France mais aussi Nice-Presse. Et sur un DUT commerce. Alors le jeune patron de presse s'affiche confiant.
Persuasif, il a su rallier des parrains et marraines de prestige, parmi lesquels Jean Le Cam et Camille Prigent. 3.500 personnes chaque semaine suivent déjà le nouveau canard breton.
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