Moyen de locomotion de plus en plus en vue, la trottinette électrique n'est pas autorisée partout à Nice. Voici un point sur ce qui est accepté ou pas chez nous.
Cela fait maintenant un peu plus d'un an que certains quartiers de Nice se refusent aux trottinettes électriques, aux vélos et aux hoverboards. Une mesure visant à protéger les piétons, éviter les accidents et réduire les incivilités. En cas de non-respect des consignes, une amende d'une valeur de 38 euros est prévue pour les contrevenants.
Les endroits concernés par cette interdiction sont concentrés dans le centre touristique, avec l'espace réservé aux piétons de la Promenade des Anglais, ainsi que les secteurs de la place Masséna, l'avenue Jean-Médecin, l'entièreté du Vieux-Nice (ruelles, Cours Saleya…) et la zone piétonne Masséna.
La mairie serre la vis
La police municipale est d'ailleurs mobilisée pour rappeler les règles. Par exemple, elle était présente mardi 6 août au matin sur la Prom', pour une opération de contrôle. Résultat, huit interpellations pour défaut d'assurance avec mise en fourrière, neuf verbalisations pour usage du téléphone et trois excès de vitesse. En effet, il n'est pas possible de rouler à plus de 20 kilomètres/heure sur les trottoirs, les pistes cyclables et les espaces dédiés aux piétons.
Depuis 2022, 142 interpellations pour défaut d’assurance et plus de 1.000 verbalisations ont déjà été prononcées. Souhaitant poursuivre dans cette voie, et même aller encore plus loin, la municipalité suggère une réforme.
Dans celle-ci, comme l'appelle le premier adjoint Anthony Borré, il serait question d'instaurer l'immatriculation pour ces engins à deux roues.
Avec @cestrosi, nous renforçons les contrôles sur la Prom et dans toutes les rues de #Nice06. Depuis 2022, plus de 142 interpellations pour défaut d’assurance et plus de 1000 verbalisations.
— Anthony Borré (@anthony_borre) August 6, 2024
➜ Nous souhaitons que le législateur impose l’immatriculation des #trottinettes. https://t.co/CSF91d5TGf pic.twitter.com/x960SoDw7L
Car rappelons-le, rouler en trottinette demande de ne pas transgresser quelques points essentiels du code de la route. Les utilisateurs, qui sont obligatoirement âgés d'au moins 12 ans, doivent ainsi adopter un comportement prudent, tant pour leur propre sécurité que celle des autres. Cela passe par l'absence du port des écouteurs ; il n'est également pas possible de transporter un passager.
Interdit de dépasser les 25 km/h
Concernant la circulation, en agglomération, il faut rester sur les pistes et les bandes cyclables lorsqu’il y en a. À défaut, il est autorisé d'emprunter les routes dont la vitesse
maximale est inférieure ou égale à 50 kilomètres/heure. En dehors des aires urbaines, ils ne peuvent pas aller sur la chaussée. Leur usage est seulement accepté sur les voies vertes et cyclables. Enfin, vous pouvez stationner sur un trottoir, sauf si vous gênez le passage.
Pour l'équipement, sachez déjà que votre véhicule ne peut dépasser 25 kilomètres/heure sur un espace public. Ensuite, le port du casque est obligatoire hors agglomération et fortement recommandé en ville. La nuit, et le jour si la visibilité est insuffisante, veillez à porter un vêtement ou un objet réfléchissant. Vous devez aussi être muni de feux avant et arrière, de catadioptres et d'un klaxon.
Si tout cela n'est pas respecté, vous vous exposez à des amendes allant de 35 à 1.500 euros. La première vaut pour les consignes de circulation, la seconde si la trottinette peut aller au-delà des 25 kilomètres/heure. Entre les deux, une contravention de 135 euros est prévue si vous êtes attrapé en train de rouler sur un trottoir.
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