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Il a longtemps vécu à Nice, où il s'est converti à l'islam en 2011. Guillaume Pirotte, 25 ans, a rejoint la Syrie en 2013. DR |
TERRORISME — Il se fait appeler des années "Abou Safiya". Sur l'état civil, et dans la liste noire de l'UE sur laquelle il figure maintenant, c'est Guillaume Pirotte qui apparaît.
Sous le coup de "mesures financières restrictives", il est considéré comme étant le "bras droit" d'Omar Diaby, alias Omar Omsen, figure du djihad francophone.
A la tête de la Katiba Firqatul Ghuraba, une milice terroriste proche d'Al-Qaïda, il a enrôlé avec lui nombre de ses proches et d'habitants de la région de Nice depuis 2013.
Lui et Guillaume Pirotte seraient toujours actifs près de la frontière turque, dans la région d'Idlib, "où les membres de sa katiba sont encore très actifs", note un spécialiste auprès du Parisien.
Pirotte est né en 1994 à Grasse (Alpes-Maritimes). Il a longtemps vécu à Nice, où il s'est converti à l'islam en 2011.
Comme beaucoup d'autres recrues d'Omar Diaby, l'homme a évolué à l'Ariane, où Omar Diaby a procédé à l'embrigadement de nombreux jeunes.
La mère de Pirotte, une fonctionnaire de police, signale sa "radicalisation" en 2012, alors que son fils part pour le Sénégal avec son recruteur. Il rejoignent la Syrie l'année suivante.
Guillaume Pirotte figure aussi depuis le mois de septembre sur la liste noire française, un registre national contenant les noms de 2.283 personnes visées par des gels d'avoir financiers.