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SOCIÉTÉ — « Sans mon téléphone, je suis perdu ! » Cette phrase, chacun et chacune d’entre nous l’a déjà vu sortir de la bouche de son fils ou de sa fille.
C'est justement sur ce phénomène que la revue BMC Psychiatry s'est penchée. Cette enquête est « la plus importante jamais conduite en vue d’enquêter sur la prévalence de l’utilisation problématique des smartphones chez les jeunes » précise le Daily Telegraph. Elle s’appuie sur neuf études en Europe, deux aux États-Unis et trente en Asie.
Et si au départ, cette explication peut faire rire, elle soulève au final un problème majeur. Selon le Guardian, « plus de 23% des jeunes entretiennent une relation dysfonctionnelle avec leur smartphone.» Plus d’un enfant sur cinq est « incapable de se passer de son téléphone. »
Les jeunes filles davantage concernées
Pire encore, certains ne se rendent même pas compte du temps qu’ils passent avec. Sur les plus de 42.000 enfants et ados sondés dans le monde, 25% seulement reconnaissent être « addicts. »
Les filles seraient les plus concernées par ces troubles, surtout à la fin de leur adolescence.
Comme le relève le quotidien anglais, « l’équipe de psychiatres affirme qu’il est encore trop tôt pour qualifier d’addiction l’utilisation problématique des smartphones, même si elle relève des modèles comportementaux et émotionnels similaires ».
Il reste toutefois une interrogation après la lecture de ces recherches : les jeunes sont-ils accros à leur smartphone en tant que tels ou à certaines applications qu'ils utilisent ?